vendredi 5 octobre 2007

28. Apprendre à participer à œuvre et avoir part au récompenses :

Chers amis et chers partenaires de prières combien nous sommes heureux de savoir que vous partagez notre ministère et nous portez par vos prières. Des e-mails et lettres, des coups de fil et des gestes de générosité de la part de certains d’entre vous sont toujours source de joie et d’encouragement pour nous aider à avancer dans l’accomplissement du ministère que le Seigneur nous a confié. Nous exprimons à chacun de vous, nos très sincères remerciements pour votre amitié et votre appui tant spirituel que dans des gestes concrets que vous nous témoigner pour facilité l’accomplissement de notre ministère en faveur du prochain. Notre divin Maître que vous et nous servons ainsi ensemble, vous accordera à chacun sa récompense. En effet, les engagés sur les chantiers du développement et ceux qui soutiennent concrètement ceux qui sont sur les chantiers du développement intégré humain durable auront chacun la même récompense de la part du divin Maître de l’œuvre. Cette vérité est énoncée par David au sujet de la guerre. Les troupes qui soutiennent sont aussi importantes que celles qui sont au front. Il décida que leur récompense serait la même : « … La part doit être la même pour celui qui est descendu sur le champ de bataille et pour celui qui est resté près des bagages : ensemble ils partageront » (1Samuel 30 :24). L’Eternel avait déjà ordonné que les Israélites partagent le butin entre les soldats qui avaient pris part à la bataille et le reste de la communauté qui les avait aidés à partir (Nombres 31 :27). Le principe reste vrai encore aujourd’hui. Le Seigneur notre Dieu est juste, ceux qui font l’œuvre sur le terrain et ceux qui soutiennent la réalisation de l’œuvre, partageront les mêmes bénédictions. C’est pourquoi, nous sommes persuadé que votre œuvre ne sera pas vain dans le Seigneur. Nous avons besoin de nous armer de confiance en Dieu, le premier acteur de développement à la création, pour bâtir pour nous aujourd’hui et pour les générations futures de meilleures conditions d’existence. Nos partenaires ne feront que nous donner par leurs appuis, un coup de pouce pour nous mettre sur l’orbite du développement humain durable. Aussi est-il important de nous départir des réflexes paralysants qui tente à faire croire que rien ne peut réussir chez nous. Nous avons besoin de construire en nous un esprit gagnant, car si ailleurs les autres arrivent à se développer, nous le pouvons aussi car Dieu a mis dans le sol et partout les ressources pour chaque époque permettant aux humains de se développer. Nous avons tout simplement de partager entre nous le savoir et les technologies appropriés pour chaque milieu pour nous aider à quitter l’état du sous-développement par un accroissement de nos biens et revenus. Nous ne devons pas nous contenter de vivre du jour au jour. Tout en gardant l’espérance du retour imminent de notre Seigneur Jésus-Christ et de la fin de ce monde, nous devons cependant travailler et bâtir de meilleures conditions de vie dans notre monde comme si nous y serons encore demain. C’est pourquoi, pour donner de la stabilité à nos programmes de développement, la Bible nous oriente vers un troisième pilier de développement durable qui est l’aspect économique. En effet, il faut apprendre les gens à pêcher que de leur donner chaque jour du poisson. Jésus-Christ à former des disciples capables d’accomplir la grande mission du développement intégré dans le monde entier. C’est cette mission que nous poursuivons encore aujourd’hui et cela jusqu’au retour du divin Maître. L’enseignement de la Bible nous encourage à amener à devenir les acteurs de leur propre développement et à ne pas tout attendre tomber du ciel. Seul des programmes de développement participatif permettent non seulement aux bénéficiaires de garder leur dignité tout en recevant de l’aide, mais aussi à se développer durablement grâce à l’intégration des nouvelles techniques de productions apprises. Il faut faire des populations locales, des acteurs clefs du développement et de la lutte contre la pauvreté. Il n’y a pas de développement s’il n’y a pas d’appropriation locale des nouvelles technologie et un véritable transfert du savoir faire en adaptant les réponses aux besoins locaux. C’est ce qui constitue un des leviers important pour toute relance économique. L’aspect économique du développement permet un accroissement socio-économique des biens et revenus des populations pauvres et défavorisées permettant de lutter contre la pauvreté. Ces trois aspects du développement humain durable que nous enseigne la Bible, permettent de lutter contre les causes réelles et les effets immédiats de la pauvreté. Il nous faut les prendre en compte pour savoir mieux partager avec nos semblables le pains dont il à besoin non seulement pour aujourd’hui, mais aussi pour demain sans oublier celui qu’il doit avoir en réserve pour l’éternité. Répondons donc favorablement à cette invitation des Saintes Ecriture de partager avec l’autre, notre semblable, pour qu’en recevant de nous il puisse mieux s’épanouir et améliorer ses conditions d’existence. Jésus-Christ a dit que les pauvres seront toujours parmi nous. Mais il a aussi clairement dit que nous devons faire tout notre possible pour leur venir en aide comme déjà nous le commande l’Ancien Testament lorsque Dieu déclare ceci : « Il y aura toujours des indigents dans le pays ; c’est pourquoi je te donne ce commandement : Tu ouvrira ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays » (Deutéronome 15 :11). Dans le Nouveau Testament, nous voyons aussi que l’apôtre Paul apprécie très positivement son partenariat avec les chrétiens de Philippes qui ont partager avec lui pour contribuer à un plus progrès de l’Evangile qu’il annonçait. Ils ont partagé avec Paul en renforçant ses efforts missionnaires par la prière, l’intérêt, l’engagement et le soutien financier et matériel (Philippiens 4 :15,16). Ils ont fait équipe avec lui tout en restant chez eux, mais très présent à ses côtés grâce au service de leur partage avec Paul dans son ministère. C’est pourquoi acceptons d’être des partenaires au développement les uns avec les autres en soutenant la réalisation des projets et programmes viables de développement intégré humain durable dans nos différents pays et sur des champs de mission. Partageons avec nos semblables de près comme de loin, notre savoir, nos finances ou autres biens, nos expériences et notre savoir faire, etc. Commençons à faire l’expérience du partage avec l’autre, notre semblable. Malgré sa situation de défavorisé, lui comme nous partageons déjà la même image de Dieu notre Créateur. Ayons un empressement pour l’autre et partageons avec lui, car il (ou elle) est notre semblable qui avons en commun l’image de Dieu en nous. Aussi devons nous être sensible des besoins des uns des autres pour nous secourir mutuellement. Que Dieu nous bénisse dans nos actions de partage en son nom par l’amour et la compassion de Jésus-Christ qui rempli nos cœurs Amen !

27. Apprendre à partager avec nos semblables à l’exemple de Jésus-Christ notre Seigneur

La vie toute entière de Jésus-Christ est fait de partage. Il a partagé le quotidien des gens qui vivaient en Palestine à l’époque de son existence terrestre. Il a apporté aux uns des paroles de réconfort, à d’autres la guérison ou la délivrance, à d’autres encore la nourriture ou une réponse à leurs préoccupations. Il a partagé l’amour divin qui permet de rapprocher l’homme perdu de son Créateur. Il a partagé la Vie qui permet à l’être humain d’être restauré et de vivre éternellement avec l’Eternel son Rédempteur. Encore aujourd’hui, Il partage sa présence avec tous ceux qui se confient à lui et cela chaque jour de leur existence terrestre en attendant de partager avec eux son règne dans la félicité éternelle. C’est au partage que la Bible nous invite lorsqu’elle nous déclare : « Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable » (Esaïe 58 :7). Par obéissance à cet divin appel, nous avons mis en place des associations et des structures humanitaires et de développement dont la seule vraie raison d’être est de partager avec l’autre, notre semblable. Pour bien accomplir notre mission de partage avec nos semblables, nous avons aussi besoin en tant que responsables d’associations ou structures de développement d’apprendre à partager entre nous nos connaissances, nos expériences et nos ressources. Seul le partage entre nous, de ces valeurs, nous permet de faire un bond qualitatif en avant pour mener à bien nos programmes et nos projets de développement humain durable. Si nous voulons apprendre à partager comme notre Seigneur Jésus-Christ, nous devons apprendre à écouter Dieu au travers de sa Parole pour recevoir de lui ses directives pour la mise en œuvre de nos projets. Intégrer Dieu dans nos plans d’actions de développement nous permettra d’atteindre un véritable développement intégré avec un impact visible et durable au sein de nos populations. Tout projet dans lequel Dieu n’est pas présent est voué à l’échec. Mais quand nous écoutons Dieu, nous pouvons être certain que nos projets réussiront. Même s’il nous arrive à faire face aux obstacles, Il nous aidera à les surmonter car Il est à mesure de déplacer les montagnes pour nous quand nous sommes dans son plan, dans sa volonté. C’est pourquoi toute organisation chrétienne de développement doit apprendre avant tout à rechercher sans cesse la volonté de Dieu et à l’intégrer dans ses programmes, projets et activités de développement humain durable. Il nous faut intégrer Dieu au plein cœur de toutes nos actions humanitaires et de développement. Nous avons besoin de partager cette dimension spirituelle du développement avec nos semblables car ils ont avant tout besoin de Dieu dans leur vie pour mieux se développer. La Bible nous invite ensuite à considérer la dimension sociale de l’être humain et à le prendre en compte pour que le développement de nos semblables soit réel. C’est pourquoi elle nous invite à partager avec nos semblables, non seulement le pain de vie pour l’âme, mais aussi le pain qui donne la vie au corps. Malgré le fait que le péché a ternis l’image du Divin Créateur en nous, Dieu continue son action de partage de son image avec nous par le don de son Fils Jésus-Christ qui restaure en nous cette au moyen de sa Parole et par l’action du Saint-Esprit dans nous cœur. Grâce à l’œuvre accompli par Jésus-Christ dans nos vies, il nous est possible d’être moins égoïstes et égocentriques et de pouvoir accepter aimer notre semblable et de partager avec lui. Nous serons motivés à contribuer par tous les moyens au changement positif des conditions d’existence de ceux qui sont moins nantis que nous. Le message Evangélique du partage aura trouvé dans nos cœurs un écho favorable parce que l’image du Dieu qui partage aura été restaurée en nous. Nous serons plus disposés à conjuguer nos efforts dans la poursuite de cette mission du partage. C’est dans ce partenariat du partage de nos ressources au profit de la cause commune et de nos semblables que nous mènerons à bien nos programmes et projets de développement intégré humain durable. Que Dieu nous bénisse et bénisse nos programmes, projets et actions de développement humain durable intégrant les trois aspects important du développement intégré, à savoir le spirituel, le social et l’économique dont nous avons la vocation de promouvoir à travers nos associations et structures chrétiennes de développement, à l’exemple de Jésus-Christ dont le modèle de partage de ces valeurs nous sert de source d’inspiration. Amen !

lundi 25 juin 2007

26. Apprenons à être comme Christ dans ce monde :


Dans notre dernière livraison, comme exhortation et encouragement, nous avons parlé de l’amour et du service. Nous avons dit qu’aimer c’est servir. Dans le présent numéro, nous poursuivons dans le même élan avec ce rappel de notre vocation en tant que chrétien qui est d’Être comme Christ dans ce monde. Or d’après les Evangiles, Jésus-Christ durant toute sa vie terrestre a été l’expression visible de ce que c’est que le véritable amour pour le prochain. C’est à cela que nous sommes aussi invités comme nous pouvons bien le lire dans l’une des lettres de l’apôtre Jean lorsqu’il nous dit : « Tel il est, tel nous sommes aussi dans ce monde : C’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement » (1Jean 4 :17). Être comme Christ dans ce monde, c’est devenir des bâtisseurs d’amour. Nous tourner vers l’autre, le faible, le pauvre, le sans voix et lui montrer concrètement qu’il est un être comme nous. C’est affirmer par chacune de nos paroles et de nos actes, la dignité des personnes défavorisées et des personnes démunis qui vivent dans notre monde aujourd’hui. C’est ainsi que nous nous engageons dans un ministère holistique pour apporter à nos semblables l’Evangile Intégral. Être comme Christ dans ce monde et répondre ainsi à notre vocation, c’est envisager en tant que chrétien ou organisation chrétienne le concept du développement et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de cette mission holistique dans laquelle nous devons nous impliquer afin de montrer la sollicitude de Dieu à l’égard des pauvres où des plus pauvres que nous. Commencer à voir les pauvres avec les yeux de Jésus-Christ, permettre à nos mains de les servir comme Il l’a fait lui-même. C’est ainsi que nous montrons concrètement que nous sommes disciples de Jésus-Christ. C’est ainsi que nous accomplissons bien notre vocation de bâtisseurs d’amour en faveur de nos semblables et n’aurons pas honte au jour du jugement.

Nous devons maintenir un équilibre entre les besoins spirituels et sociaux de ceux que nous voulons servir au nom de Jésus-Christ. Ils ont besoin d’être réconciliés avec Dieu et d’échapper à sa colère (besoins spirituels), ils ont aussi des besoins économiques, sociaux, émotionnels, écologiques. L’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ inclus tous ces aspects car Il est intégral. La mise en pratique de cet Evangile Intégral nous permet d’apporter aux pauvres un développement intégral également. Ce développement permet à l’être humain de retrouver toute sa dignité en étant réconcilié avec Dieu qui l’a créé à son image, mais aussi en retrouvant son bien-être social par le fait d’arriver à manger à sa faim, d’avoir un logement convenable, d’être capable de se vêtir et à se soigner, d’arriver à lire et à écrire et d’être à mesure de scolariser ses propres enfants. En tant que des bâtisseurs d’amour qui veulent être comme Jésus-Christ dans ce monde, tel doit être nos préoccupations pour nos semblables pauvres et défavorisés. Nous devons reconnaître que la mission que Jésus-Christ nous a confiée dans ce monde est une mission intégrale qui apporte l’Evangile intégral en vue d’un développement intégral de l’être humain créé à l’image de Dieu.

L’homme étant un être à plusieurs dimensions, il convient que pour son véritable développement ses différentes dimensions soient prises en compte dans nos plans et actions de développement. C’est ainsi que Jésus-Christ a agis pour les gens de son époque pendant sa vie sur la terre. Il a annoncé la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, guéris les malades et apporter à manger à ceux qui avaient faim. En ressuscitant Lazare d’entre les morts, Jésus nous a montré à quel point il s’est intéressé au bien-être de son prochain jusqu’aux moyens de lui conserver, voir lui ramener, la vie. Nous aussi, apprenons à nous occuper des gens de notre époque dans tous leurs besoins : besoins économiques, sociaux, culturels, émotionnels, spirituels, mentaux, etc., parce que nous les aimons comme Christ les aime et parce que de telles œuvres et de telles actions concrètes sont l’essence visible de notre foi. Telle est la mission que nous nous sommes assignée d’accomplir à travers les différentes branches de notre ministère au sein de l’Eglise du Temple Béthel, et à travers le SERAC et la FWS avec les moyens que Dieu met à notre disposition.

Chers amis et chers partenaires d’œuvre et de prière, permettez-nous de terminer en rappelant combien il est utile pour nous chrétien d’Être comme Christ dans ce monde. De devenir des bâtisseurs d’amour. Comme l’apôtre Jean le déclare : « Tel il est, tel nous sommes aussi dans ce monde : C’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement » (1Jean 4 :17). C’est en vivant et en proclament l’Evangile Intégral, celui qui prend en compte les besoins multidimensionnels de l’être humain, que nous pourrions être comme Christ dans ce monde. Oui, il est important que nous comprenions que notre mission d’aller faire des nations des disciples de Jésus-Christ inclus non seulement de les aider à se réconcilier avec Dieu, mais aussi à se réconcilier avec eux-même et avec leur entourage et également à vivre de façon prospère et épanouis. C’est bien cela qu’il nous plaît à appeler l’Evangile Intégral pour un développement Intégral. La foi du chrétien n’est pas confidentielle. Elle a besoin de se manifester concrètement. La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu que nous proclamons, doit être aussi une démonstration concrète de notre amour pour Dieu et de notre amour pour nos semblables. Elle a besoin de s’adresser à toutes les dimensions de l’être humain car l’Evangile intègre le spirituel et le physique ; il intègre le l’invisible et le visible. C’est pourquoi notre mission ne doit pas se limiter à la proclamation verbale de l’Evangile, il doit être un Evangile qui apporte un salut intégral. Un salut éternel et temporel, spirituel et physique, céleste et terrestre. Jésus-Christ notre Seigneur a pris en compte tous les besoins de l’homme. Sa mission était intégrale. Si nous voulons être comme lui dans ce monde, il faut que nous suivions l’exemple de Jésus-Christ notre Maître. Notre foi doit toujours être en action pour être intégrale. L’œuvre sociale que nous faisons est l’expression visible de notre foi en Jésus-Christ. Tel doit se manifester à travers nous l’amour de Jésus-Christ dans ce monde. Car si nous aimons Dieu, nous aimons aussi notre prochain et nos relations avec nos semblables est un indicateur de notre relation avec Dieu. Permettons donc à notre foi d’avoir des implications sur notre quotidien. Que Dieu nous bénisse tous dans l’accomplissement de cette mission holistique qui est notre raison d’être dans ce monde, être comme Christ dans ce monde en Parole, en Action et par notre Etre ; être des bâtisseurs d’amour pour nos semblables à l’instar de Jésus-Christ notre divin Maître et notre Modèle par excellence. Amen !

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25. Apprenons à démontrer notre amour par le service des autres :


Pour nous encourager mutuellement à continuer à vivre pour le Seigneur Jésus-Christ et à le servir, Dieu nous a mis à cœur de partager avec vous une pensée sur l’amour et le service. Aimer, c’est servir. Lisons comme base à notre exhortation ce texte des Saintes Ecritures : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier. Si Quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1Jean 4 :19-21).
Voyez-vous, l’amour est la marque essentielle de la vie chrétienne. L’amour est la caractéristique distinctive principale, sublime et prioritaire du peuple de Dieu. Rien ne peut le chasser ni le remplacer. L’amour est suprême ! Dieu dans son amour, a fait le premier pas vers nous et nous a aimé tel que nous sommes. Nous ne méritions pas l’amour de Dieu pour qu’Il nous aime. Ainsi, Celui qui est amour et qui répand son amour sur nous, nous appelle en retour à l’aimer, lui et les autres ; nos semblables. Aimer Dieu c’est aimer les prescriptions de sa Parole et les mettre en pratique. C’est lui consacrer entièrement notre vie. C’est le laisser vivre en nous et au travers de nous. Dieu étant amour, s’Il vie sa vie en nous et à travers nous, notre vie ne sera qu’une expression permanente de l’amour. Le bonheur tant recherché ne se trouve que dans l’amour-vie-de-Dieu. Dieu nous accorde la joie et la paix, essentiel au bonheur, non quand nous les recherchons, mais quand, mus par l’amour, nous le recherchons lui Dieu et le prochain qui est notre semblable.

L’amour agapé, qui est l’amour né de la vie de Dieu en nous, est toujours un amour qui se sacrifie pour autrui. Sa nature même l’empêche d’être égocentrique. Car, comment pourrions-nous nous sacrifier tout en recherchant notre avantage ? C’est impossible. C’est pourquoi, Jésus-Christ nous dira que c’est lorsque nous acceptons perdre notre vie que nous la retrouvons ; que c’est lorsque nous consentons à mourir à nous-mêmes que nous parvenons à la vie ; que c’est lorsque nous nous mettons volontairement au service des autres que nous devenons vraiment libres. Dans le langage de l’apôtre Paul, cela revient à dire que lorsque nous aimons, la joie et la paix suivent. Oui, si nous nous oublions en nous mettant par amour au service d’autrui, la joie et la paix rempliront notre vie de bonheur. Si donc l’amour de Dieu est en nous, n’oublions pas qu’il se traduit toujours en actes. L’amour n’est pas que du romantisme, encore moins de l’érotisme. Il n’est pas non plus simplement un sentiment ou une émotion. L’amour est bien plus que de belles paroles ; c’est beaucoup plus que des promesses sans suite. Le véritable amour chrétien, aboutit nécessairement à des attitudes positives et à des actions concrètes comme la patience, l’amabilité et la bonté. L’amour s’inquiète du véritable bien d’autrui. L’amour s’implique concrètement pour le bien de l’autre. Par amour, qui est patient et plein de bonté, nous devons nous mettre au service les uns des autres (1Corinthiens 13 :4a ; Galates 5 :13b). Aussi il est important que nous sachions, que nos plus belles déclarations d’amour n’ont que peu de valeur si elles ne sont pas accompagnées ou suivies d’effets concrets dans les situations réelles de notre prochain ; si la patience, l’amabilité et la bonté de l’amour ne viennent compléter nos paroles. Puissions-nous jour après jour ressembler d’avantage à Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur par notre amour concret et tangible pour Dieu et pour notre prochain ? Aussi, en plus de votre engagement dans votre famille, dans votre église et dans votre communauté, nous vous donnons également l’occasion à travers nos deux associations, le SERAC et la FWS, de montrer l’élan de votre amour pour vos semblables qui sont moins nantis que vous et qui ont besoin du service de votre amour, plein d’affection et de gestes concrets, pour vivre et partager la joie et la paix à leur tour, en un mot, le bonheur qui découle de l’amour.

Aimer, c’est servir. Il s’agit du service pour Dieu, en particulier, du service diriger en faveur de l’autre, notre prochain, notre semblable surtout des personnes pauvres et défavorisées. Sans ce service, notre foi est morte. Jésus-Christ, notre Maître, s’est fait le grand défenseur des pauvres. Il est venu non pour être servi, mais pour servir. Nous ses disciples ne pouvons agir autrement que de suivre son exemple. Si nous rencontrons des personnes démunies et qui manquent du nécessaire et nous avons de quoi répondre à leurs besoins, si nous leur fermons notre cœur, sans nous laisser interpeller par leurs besoins et agir en leur faveur, comment pouvons-nous prétendre Le connaître, Lui Jésus-Christ qui a toujours répondu aux cris de détresse des humains. Comment pouvons-nous prétendre que nous avons l’amour de Dieu en nous ; or, aimer Dieu c’est aussi aimer son prochain. Dieu est amour !

Puissions-nous exceller dans l’amour, le service de Dieu et du prochain? Ce sera l’expression visible que nous connaissons véritablement le Dieu de la Bible qui est par essence amour et qui rempli d’amour le cœur de tous ceux et celles qui ont placé en lui toute leur confiance en acceptant Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur. Si nous nous y appliquons, nous recevrons aussi les compliments et les récompenses de notre Maître qui nous dira au dernier jour : « … C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25 : 21,23). Dieu n’est pas indifférent à un tel engagement. Sa Parole nous dit : « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Eternel le délivre ; l’Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre … » (Psaumes 41 :2,3). Alors faisons fructifier l’amour que notre Papa céleste a déversé dans nos cœurs par son Saint-Esprit notre Consolateur, grâce à la connaissance que nous avons de son Fils Unique, Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur, à travers qui Il nous a tant aimé. Laissons Jésus-Christ agir au travers de nous, en devenant ses yeux, ses pieds et ses mains pour venir au secours de nos semblables, les aider à vaincre la pauvreté spirituel et matériel, et à se développer de manière durable. Le mot de clôture que nous voulons laisser avec vous, est un vœu et la prière de notre cœur pour chacun de nous. Faisons de l’amour du prochain notre mot d’ordre. L’aimer au vrai sens du mot. Aimer c’est servir l’autre. Car nous dit la Bible : « … Celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1Jean 4 : 21). Nous avons donc besoin, d’être moins égoïste, en refusant de jouir seul des bénédictions que Dieu met à notre disposition, et d’apprendre à être plus généreux, en étant riche en bonnes œuvres et disposé à partager avec nos semblables qui manquent du nécessaire pour vivre et se réjouir. Telle est aussi la recommandation que nous donne l’apôtre Paul dans 1Timothée 1 :17-19. Partager avec autrui, c’est investir pour l’éternité. Soyez bénis pour votre engagement à montrer votre amour pour Dieu par votre amour qui se met au service de votre semblable pour partager avec lui ce dont vous disposer. Amen ! A Dieu seul soit toute la gloire en Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur, dès à présent et pour toute l’éternité. Amen !

24. Apprenons à promouvoir la dimension holistique de l’Evangile :


Dieu, avec les repères qu’Il nous donne dans sa Parole, nous montre toujours la raison pour laquelle Il a créé l’homme (l’être humain) et ce qu’Il attend de lui pendant sa vie sur la terre. C’est à la découverte de notre raison d’être que le Prophète Michée nous invite lorsqu’il déclare : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6 :8). Dans ce texte, l’appel de Dieu est adressé à chacun de ceux qui le connaissent à participer au développement intégral de nos semblables. Nous voyons dans ce passage, la dimension holistique de l’Evangile. En effet à travers ce texte du prophète Michée, Dieu demande trois choses à son peuple qui sont : La pratique de la justice, la pratique de la miséricorde, et le fait de marcher humblement avec son Dieu. Qu’est-ce que Dieu veut-il nous dire concrètement par cette invitation ? Voici quelques éléments de réponse :

- La pratique de la justice, c’est à dire de la droiture. Traduit de manière concrète, nous disons que la justice est le fait de rendre à chacun selon son dû. Dieu se soucie de l’équité, d’une bonne répartition des richesses sur la terre. La pratique de la justice est donc le fait de cerner la dimension économique de l’Evangile. Pratiquer la justice c’est d’aider notre semblable à se développer au plan économique pour mieux s’épanouir avec les siens. Lorsque les disciples se sont adressés à Jésus pour renvoyer la foule affamée, Jésus-Christ interpelle ses disciples à donner eux-même de quoi manger à la foule. Nous pouvons voir dans ces paroles de Jésus-Christ à ses disciples, un appel à chacun de nous qui le suivons aujourd’hui à devenir des acteurs de développement pour participer notamment à l’éradication de la faim à travers le monde. Donnons à manger à ceux qui en manquent. Apportons-les notre appui pour les aider dans un développement durable qui leur permet d’avoir à manger à leur faim et à s’épanouir en trouvant les solutions adéquats à leurs besoins fondamentaux pour une existence épanouie.

- La pratique de la miséricorde. Ici nous avons l’angle social de l’Evangile. Dieu nous invite à ne pas fermer notre cœur à la détresse humaine que traverse nos semblables de près comme de loin. Jésus-Christ notre Seigneur pendant son existence terrestre, n’allait-il pas de village en village pour répondre à la détresse des gens de son époque et leur apporter joie et consolation. C’est pourquoi il guérissait les malades, délivrait les personnes possédées de démons, Il à multiplier le pain et le poisson pour nourrir la foule et même, Il a intervenu pour ressusciter des morts. N’oublions donc pas la dimension sociale dans la pratique quotidienne de l’Evangile que nous professons.

- Le fait de marcher humblement devant son Dieu. Ici nous avons la dimension spirituelle de la bonne relation qui doit exister entre l’être humain et son Créateur. Dans les Evangiles, partout où Jésus-Christ allait, en plus de son engagement social auprès des populations, il leur annonçait aussi la Bonne Nouvelle du Royaume des cieux car l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Nos actions humanitaires et de développement auprès de nos semblables doivent incorporer la proclamation du message chrétien du salut en Jésus-Christ et la formation de disciples tel que Jésus-Christ nous l’a recommandé dans Matthieu 28 : 19,20 avant de retourner au ciel.

Participons au développement intégral de nos semblables comme le Prophète Michée nous le demande et comme Jésus-Christ nous en a donné l’exemple. Travaillons à faire régner la Seigneurie de Jésus-Christ dans la vie de nos semblables en les amenant à se réconcilier avec Dieu (dimension spirituelle de l’Evangile) ; travaillons à les amener à se réconcilier entre eux et à porter mutuellement les fardeaux les uns les autres par l’entraide (dimension sociale de l’Evangile) ; travaillons à les amener à faire régner la justice pour tous au travers des actions de développement de lutte contre la pauvreté parmi les personnes les plus défavorisés (dimension économique de l’Evangile). En tant qu’individu, église, organisation ou œuvre chrétienne ne choisissons pas de mettre l’accent seulement sur la dimension spirituelle de l’Evangile, comme c’est le cas le plus souvent dans nos milieux évangéliques, en laissant pour compte les deux autres dimensions de l’Evangile, la dimension sociale et la dimension économique. En ce qui nous concerne, avec l’appui du Seigneur grâce à vos prières, nous essayons tant au niveau individuel et de l’église qu’au niveau des œuvres humanitaires et de développement que le Seigneur nous a permis de mettre en place, oui, nous essayons quotidiennement avec le peu de moyens dont nous disposons de promouvoir cet Evangile Intégral pour l’épanouissement intégral de nos semblables. Combien nous avons besoin chaque jour de cela pour la pratique notre foi ! Nous avons besoin d’entendre le Dieu que nous servons parce qu’Il est vivant, mais aussi parce qu’Il est vivant encore aujourd’hui, nous avons également besoin de le voir agir à travers chacun de nous pour répondre aux préoccupations de nos semblables autour de nous. Nous ne devons pas nous contenter de moins que cela. Merci à tous ceux qui nous appuient dans la poursuite de cette noble mission d’apporter tout l’Evangile, à l’homme tout entier en tout lieu. Il est vrai, pour l’instant, et cela à cause des limites de nos moyens, nos actions sont encore très limitées au plan géographique. Cependant nous restons convaincu que Dieu va les étendre au-delà de nos limites, et cela, au travers de tous ceux qui partagent notre vision et qui acceptent de la traduire dans des actions concrètes tous les jours dans leurs milieux à travers le monde. Pour notre mot de clôture, nous formulons le vœux que nous soyons nombreux à répondre favorablement à l’appel que Dieu nous a adressé à travers le prophète Michée, dans Michée 6 :8. Mettons les repères de l’Evangile en actions dont il a été question dans ce texte. Ainsi nous pourrons bien répondre à notre raison d’être en tant que chrétien et à la mission que Jésus-Christ attend de nous dans ce monde. Si nous nous engageons avec toute notre volonté, Dieu nous accordera assurément les moyens pour accomplir les actions qu’Il nous met sur le cœur pour l’épanouissement intégral de nos semblables. Si nous sommes dans le plan du Seigneur persévérons en lui faisons pleinement confiance et ne considérons pas toujours un « non » comme une réponse définitive car cela peut être une mise à l’épreuve de notre foi et un examen de nos motivations véritables. L’Eternel pourvoira aux besoins de son œuvre en réponse à ses promesses et à nos prières persévérantes pour glorifier son merveilleux nom. Merci, Seigneur Jésus-Christ, pour ta générosité et toutes les bonnes choses que tu as en réserve pour nous. Merci à chacun de vous que Dieu utilise, d’une manière ou d’une autre, pour nous apporter l’encouragement par votre soutien spirituel, matériel ou financier. Merci de vous associer ainsi à nous dans l’accomplissement et la poursuite de cette mission que le Seigneur nous confie d’accomplir pour le développement et l’épanouissement intégral de nos semblables les plus défavorisés au Burkina Faso. Que Dieu vous bénisse pour votre engagement de vivre concrètement le message évangélique et pour tout ce que vous apportez au progrès de l’Evangile Intégral de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen ! A Dieu seul soit la gloire dès à présent et pour l’éternité. Amen !

23. Apprenons à proclamer la magnificence de l’Eternel notre Dieu:


Avec David dans le Psaume 8 :2 nous-nous s’exclamons aussi : «Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux ». Oui, toute la création pointe vers le créateur Tout-puissant. Nous qu’Il a créé à son image et dans son amour nous a sauvé du pouvoir du péché par la mort et la résurrection de son Fils, Jésus-Christ, nous devons d’avantage célébrer sa gloire et sa grandeur. Nous devons nous mettre tout entier à son service. Une des preuves de notre nouvelle vie en Christ se traduit par notre engagement dans le service tant pour Dieu que pour notre prochain. Le Seigneur appelle ses disciples non à être servis, mais à servir. Le service voulu par notre Seigneur Jésus-Christ requiert de notre part, humilité et amour dont lui seul est la pleine incarnation. Pour offrir à Dieu et à notre prochain un service excellent, nous avons besoin de prendre Jésus-Christ comme notre modèle. C’est sur cette base que nos actions de développement prennent leurs appuis. Notre concept de développement est d’apporter un changement positif et durable au sein des populations pour leur épanouissement intégral. Par notre service pour Dieu en faveur de notre prochain nous voulons amener les populations pauvres et défavorisées dans un processus d’actions à mener ensembles avec elles, susceptibles d’améliorer leurs conditions de vie et leur apporter un bien-être aux plans physiques, émotionnels et spirituels. Nous sommes heureux de voir que plusieurs d’entre vous partagent cette vision du développement qui s’intéresse aux besoins à l’être humain dans sa globalité en prenant en compte son âme, son esprit et son corps. Merci à tous ceux qui nous apporte leurs appuis spirituels, matériels et financiers pour la réalisation de cette noble mission que Dieu nous confie d’accomplir en faveur de nos populations au Burkina Faso au travers des différentes branches de notre ministère qui sont des instruments entre les mains de Dieu pour répondre aux cris de joie et de détresse de ceux pointent leurs regards vers lui. A Dieu soit la gloire dès à présent et pour toute l’éternité en Jésus-Christ notre bien-aimé Sauveur et Seigneur. Amen !

22. Apprendre à se mettre au service des autres:


Pour le chrétien, le véritable épanouissement dans la vie se produit lorsque, nous rendant compte des capacités et dons personnels que nous avons reçus de Dieu, nous les mettons au service d’autrui et glorifions ainsi le Seigneur. C’est justement dans ce sens que l’apôtre Pierre déclare : « Puisque chacun a reçu un don, mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu » (1Pierre 4 :10). Si nous avons accepté Jésus-Christ, le Saint-Esprit vit en nous et nous avons ainsi au moins un don spirituel. Dieu a pour chacun d’entre nous un ministère particulier en réserve. Il est vraiment important que nous sachions lequel nous est destiné, afin que nous puissions parvenir à un plein épanouissement. La clef est de découvrir les rôles qui nous sont impartis et que nous ne pouvons échanger puisqu’ils nous appartiennent en propre, et de décider de jouer ces rôles comme Dieu nous le demande. Notre plein épanouissement découlera du rôle unique que nous aurons accepté de jouer du mieux que nous pouvons. Malheureusement, nombreux sont les personnes qui ne répondent pas à cet appel et cherchent à être épanouis, comme Lot, là où le Seigneur n’a pas voulu pour eux. Nous devons chercher à nous épanouir dans le Royaume de Dieu en décidant d’être ambassadeur pour Christ dans le monde (2Corinthiens 5 :20) en commençant par notre foyer et famille, notre lieu de travail, notre lieu d’habitation et dans notre église, assemblée où communauté. Vivons, et annonçons l’amour et la compassion de Dieu à nos semblables. C’est bien ainsi réussir sa vie ! Que Dieu vous bénisse. Amen !

21. Apprenons à mettre notre espérance en Jésus-Christ en toutes choses :


Simon Pierre a découvert la bénédiction qu’il y’a de faire pleinement confiance en Jésus-Christ. L’Evangile de Luc nous rapporte une de ces merveilleuses expériences avec Jésus-Christ. Nous lisons ceci : « Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait . » (Luc 5 :5,6). Il arrive à tout serviteur de Dieu de connaître des moments de labeur angoissant où vous peinez sans beaucoup de résultats. Il peut arrivé même que vous soyez incompris. Vous semblez vous battre seul. C’est aussi des moments où la déception tente à faire son siège en vous. Mais c’est justement en ces moments précis qu’il vous faut lever les yeux, et vous verrez Jésus-Christ juste à côté de vous pour vous redonner confiance, courage et espérance. Il vous parle comme à Simon devenu plus tard Pierre « … Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher » (Luc 5 :4). Face à l’ordre de Jésus-Christ, ne restons pas septique, nous devons croire en sa Parole et avancer, puis, de jeter nos filets là où il nous indique de le faire et nous verrons le résultat. Ce sera une quantité abondante de poissons que nous trouverons dans nos filets qui seront si remplit que nous verrons même la nécessité d’avoir l’appui d’autres collaborateurs. Oui, nous aurons des résultats qui dépasse nos attentes. Après des nuits de labeur angoissant, nous connaîtrons aussi enfin des matins de ravissement, où le fruit de nos prières et de nos désirs les plus ardents sera tel que nous ne pourrons que tomber à genoux, humiliés et confus en présence d’un exaucement pareil : « Leur filet se rompait » ! Alléluia ! Le miracle de la présence et de la puissance de Dieu est enfin là dans notre ministère. Gloire à Dieu ! Nos larmes se transforme en cris de joie. Oui, Jésus-Christ intervenant dans les difficultés de notre ministère si nous acceptons partager avec lui notre solitude, notre lassitude, notre tristesse, notre échec etc., il les transformera en concert de louange en partageant aussi avec nous les glorieux fruits de sa présence avec nous. Nous pouvons connaître d’abondant fruits des bénédictions divines dans notre ministère en prenant soin de l’exercer dans la compagnie de Jésus-Christ en lui obéissant comme Simon, devenu plus tard Pierre, qui fit une pêche miraculeuse grâce à la présence de Jésus-Christ et à son ordre auquel il a obéit. Amen !

20. Apprenons à vivre une vie de qualité:


La satisfaction est le résultat d’une existence juste et d’une recherche à toujours faire de son mieux dans tout ce que nous entreprenons. Notre but devrait être d’appliquer ce que l’apôtre Paul dit de la satisfaction personnelle pour ce qui est de la tâche que Dieu lui a confiée : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2Timothée 4 :7). C’est quand nous faisons de notre mieux avec l’assistance du Saint-Esprit que nous éprouvons un sentiment de satisfaction. C’est une question de qualité et non de quantité. Vous serez davantage satisfait en vous appliquant, même si vous mettez plus du temps, qu’en bâclant votre travail pour en faire plus. La clef de la satisfaction personnelle n’est pas d’avoir davantage de responsabilités, mais de travailler dur et de faire de son mieux pour les responsabilités qui nous incombent. Dans le domaine des relations, c’est peut-être bien de connaître des tas de gens d’une manière superficielle, mais ce dont nous avons le plus besoin, c’est de quelques amis fidèles qui sont liés par une relation de qualité (Proverbes 18 :24). Notre Seigneur Jésus-Christ nous a parlé de l’importance d’avoir des relations intimes. Il a enseigné à de grandes foules, mais la plupart du temps c’est à ses douze apôtres qu’il a consacré son enseignement. Parmi eux, Jésus-Christ en a choisi trois : Pierre, Jacques et Jean, pour l’accompagner dans quelques unes des situations les plus difficile de son ministère. Souvenons-nous, lorsqu’il souffrait sur la croix, c’est à Jean, sans doute le plus proche de ses amis, qu’il a confié le soin de s’occuper de sa mère. C’est une relation de qualité, et nous avons tous besoin de ce sentiment de satisfaction qui en découle. Réussir sa vie c’est donc vivre une vie de qualité dans l’accomplissement de nos responsabilités et dans nos relations d’amitiés ! Soyez-en béni. Amen !

19. Apprenons à crier à Dieu nos situations de détresses :


Nous avons l’assurance que quand dirigeons vers Dieu nos cris de détresses au nom de Jésus-Christ son Fils bien-aimé, il intervient toujours. La Bible déclare : « Quand les justes crient, l’Eternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; l’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours » (Psaumes 34 : 18-20). Nous avons les promesses de la présence de Dieu à tout moment et dans toutes les circonstances de la vie, nous qui croyons en lui par la foi placée en Jésus-Christ son Fils Unique notre Sauveur et Seigneur. De plus, notre Dieu est vivant, plein de compassion et Tout-puissant. Il est souverain ! Le Psaumes cité ci-dessus nous affirme ces vérités très encourageantes. Alors, nous ne devons pas flancher. C’est en toute occasion que nous devons être les porte-drapeaux de notre Dieu qui règne et qui à le contrôle de toutes les situations. Nous devons porter bien haut notre bannière. Certes, la vie est pleine de dangers et de difficultés ; mais, aussi redoutables qu’ils paraissent, à partir du moment où nous pouvons voir en eux l’occasion pour notre foi d’en triompher pour les faire servir à notre bien, à partir de ce moment précis, le mal et le danger n’ont plus aucune prise sur nous. C’est pourquoi nous sommes plein d’assurance et notre cœur abonde de joie même au sein des difficultés car nous savons que notre délivrance approche. Notre foi a besoin d’être constamment nourri de la Parole de Dieu qui engendre et entretient la vie spirituelle parce qu’elle engendre et entretient la foi. En effet « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10 :17). La foi qui est à l’origine de notre vie en Christ et qui l’alimente aussi, se trouve à l’écoute de la Parole de Dieu. De plus, il n’existe pas de vraie joie sans foi (Romains 15 :13 ; Philippiens 1 :25). Comment, dans les moments d’épreuves, notre joie pourraient-elle subsister si elle ne s’appuyait pas sur les promesses de la Parole de Dieu qui déclare comme dans ce Psaumes : « Quand les justes crient, l’Eternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; l’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours » (Psaumes 34 : 18-20) et comme ailleurs lorsqu’elle déclare faire concourir toutes choses pour notre bien (Romains 8 :28). Tâchons donc de saisir cette foi, cet élan de l’âme vers Dieu, qui repose sur la Parole de Dieu, que Jésus-Christ recherche au tréfonds de ceux qui s’approchent de lui. Amen !

18. Apprenons à faire de Dieu notre seul appui:


Dieu assure son secours et sa protection à tous ceux qui place en lui leur appui. C’est pour eux cette promesse des Saintes Ecritures : « Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche… » (Psaumes 84 :6-8).
Combien ce texte des Saintes Ecritures est vrai. Oui, Dieu récompense toujours ceux qui s’appuient sur lui et sur lui seul. Ses bénédictions ne sont pas des moindres. Notre Dieu console et ne déçois jamais. Il faut simplement persévérer dans l’obéissance à sa voie et attendre son moment. Les fils de Koré, auteurs de ce Psaumes cité ci-dessus ont expérimenté la fidélité de Dieu. Josué dans la Bible, a eu l’invitation à ne pas craindre l’ennemi et à compter sur l’intervention puissante de Dieu (Josué 11 :1-23). Lui et le peuple d’Israël devaient rester dans une obéissance fidèle et persévérante en ne négligeant rien de tout ce que l’Eternel avait ordonné à Moïse. Leur confiance en l’Eternel seul, a été récompensé. Ils se sont emparés du pays promis. Tout le peuple obéissant a été récompensé. Caleb, quarante-cinq ans après s’être démarqué, au nom de la confiance au Dieu d’Israël, des autres espions envoyés avec lui pour explorer Canaan, est récompensé en recevant le territoire qu’il demande et qui lui avait été promis. Chers amis et compagnons dans le combat spirituel contre l’ennemi de nos âmes qui s’oppose aux projets de Dieu pour son peuple, à l’instar de Josué, engagé dans la guerre de conquête de l’héritage promis, la lutte que nous avons à mener contre le diable et d’autres puissances invisibles (Ephésiens 6 :11-12 ; 1Pierre 5 :8), est un combat de longue haleine. Ne nous laissons pas séduire par l’ennemi, restons unis sur le terrain de la vérité et dans une totale confiance en l’auteur de notre salut et de notre vocation. Faisons nôtre cette promesse du Psaume 84 :6-8. Il est indiscutable, que celui qui persévère dans l’obéissance à l’Eternel notre Dieu par la confiance sans cesse renouvelée en Jésus-Christ et est à l’endroit où le Seigneur lui-même l’a placé, porte du fruit qui demeure pour l’éternité et qui glorifie le nom de notre Papa céleste. Malgré les obstacles et les difficultés en chemin, il trouvera toujours des chemins tout tracés. Il aura la bénédiction comme compagnon. Rien n’est impossible au Seigneur Jésus-Christ. Mais, c’est à nous d’être prêts à obéir et à nous offrir en sacrifice dans le travail qu’Il nous a confié. Tout en y marchant avec persévérance, nos forces se renouvelleront et des sources de bénédictions jailliront sur notre passage au nom de Jésus-Christ. Amen !

17. Apprendre à attendre pour réussir son existence:


Le Seigneur nous interpelle à la patience dans le livre de Jacques 5 :7 en ces termes : « Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur… ». Oui, attendre le temps de vivre et de devenir et vous verrez que votre communion avec Dieu grandira. C’est vrai, le mot attendre est un mot dont notre société a horreur. Nous sommes à une époque où les gens n’ont pas le temps, ni pour eux-mêmes, ni pour les autres et ni pour Dieu. Le mot attendre est donc devenu tout à fait impopulaire et considéré comme superflu. Notre civilisation actuelle est celle de l’instantané, avec des moyens technologiques, notamment dans le domaine de la communication, qui nous permettent d’aller de plus en plus vite, en sorte que l’organisation de notre vie laisse de moins en moins de place à de l’espace vide dénué de toute activité. Normal, me direz-vous : à quoi bon perdre du temps ? C’est vrai. Nous connaissons tous cette sensation d’agacement et de frustration que produit le fait de perdre du temps. Notre temps est si précieux que nous ne pouvons nous permettre de le perdre. Malgré cette réalité, il est aussi important de réfléchir quelque peu à ce phénomène déprécié qu’est l’attente. Sous l’inspiration du Saint-Esprit, l’apôtre Jacques nous dit dans Jacques 5 :7,8 ceci : « Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche ». Nous voyons ainsi que l’attente est biblique. Le créateur aussi en nous créant, et pour notre bien physique et émotionnel, a imposé à notre organisme un système attente : Le repos du corps pendant notre sommeil où nous sommes coupé de toute activité. Aucune technologie de vitesse n’est encore arrivée à nous faire nous passer de cet arrêt obligatoire qu’est l’attente dans le sommeil et le repos. Oui, c’est vrai, le temps est devenu un bien de consommation : Il faut absolument en gagner, ou si possible le rattraper si par malheur on en perd. D’autant que le temps est synonyme d’argent pour beaucoup. « Le temps c’est de l’argent » dit-on couramment. Cependant nous devons comprendre que l’attente n’est pas négative en soi. L’attente n’est pas forcément un vide ou un ennui. Si nous voulons réussir notre vie, il nous faut admettre que l’attente a du bon. L’attente permet des prises de conscience. Dans l’attente, on peut se trouver soi-même, on peut connaître Dieu, on peut découvrir l’autre. Les relations s’approfondissent dans l’attente des échanges réciproques, alors que peu à peu on se dévoile à l’autre. Aussi, l’intimité a besoin du temps pour se développer. Dans l’attente, on peut « prendre le temps » de faire un choix, au lieu de décider à la hâte. Nos attentes peuvent porter du fruit si nous les habitons de réflexion, de prière, d’écoute et de méditation. Attendre, ce n’est pas pour « tuer le temps », mais c’est pour l’intégrer comme un don dans notre vie car le temps est création et don de Dieu. Dieu reste le maître du temps, c’est-à-dire que le temps lui appartient, mais il nous le confie afin que nous le gérions avec sagesse, comme le reste de la création. Voyez-vous, la vie avec Dieu est faite d’attentes. Nous attendons que Dieu nous réponde et nous exhausse. Nous attendons que Dieu nous guérisse et nous délivre. Nous attendons que Dieu nous change et nous transforme. Cela ne signifie pas pour autant que notre attente est passive. Attendre est certes difficile, et peut même être éprouvant. Mais ces moments d’attente forgent notre foi et notre patience. Or la patience ne s’apprend pas en vitesse. Réussir sa vie c’est apprendre à y intégrer ce merveilleux don de Dieu qu’est l’attente. Combien il est tentant de transposer notre civilisation de technologie de vitesse à notre vie chrétienne ; de vouloir que tout soit de l’instantané et d’essayer d’en éliminer tous les « temps morts ». Cela peut se vérifier aussi dans l’organisation d’un culte, où il n’y a que peu, voire même pas de place pour le silence. Cela peut se voir aussi également dans le vécu spirituel, où l’on s’attend souvent à ce que Dieu se manifeste rapidement, qu’Il nous réponde immédiatement, qu’Il guérisse nos émotions blessés en peu de temps, etc. Pourtant la Bible est riche en histoires où des gens attendent : Abraham attend que la promesse de Dieu se réalise ; le peuple d’Israël attend d’être délivré de l’esclavage en Egypte, puis bien plus tard de l’exode à Babylone ; Jésus-Christ attend trente ans avant de commencer à exercer son ministère public ; les vierges sages, contrairement aux vierges folles, étaient prêtes à une longue attente ; les disciples devaient attendre dans la chambre haute la descente du Saint-Esprit avant de faire quoi que ce soit. L’Eglise attend depuis plus de deux mille ans que Jésus-Christ revienne. Voyez-vous, la vie avec Dieu est faite d’attente. Dieu nous invite à attendre (Jacques 5 :7,8). Non pas une attente sans but et sans objet, qui serait dépourvue d’espoir et de foi, mais une attente qui, au bout du compte, sera fructueuse pour notre vie et pour celle de nos proches, car elle aura permis à notre être intérieur de devenir plus souple et plus malléable à l’œuvre transformatrice du Saint-Esprit. Dans l’attente, un processus prend place au cœur duquel Dieu nous attire plus près de lui, afin que nous grandissions en amour et en connaissance de lui. Avec une telle attente il est certain que notre vie est réussi. Chers frères et sœurs en Christ, chers amis et partenaires de prière, Dieu nous invite à attendre : dans la prière, dans la méditation de sa Parole, dans le service. C’est dans cette attente que Dieu nous donne des instructions complémentaires pour continuer à avancer avec lui. Oui c’est dans l’attente que notre vie sera réussi avec Dieu. Que Dieu vous bénisse dans votre attente active à son service. Amen !

16. Apprendre à être vainqueur avec Dieu :


Dieu veut partager avec nous sa victoire en Jésus-Christ ce qui est pour nous un réel réconfort dans nos luttes et combats de tous les jours. L’apôtre Paul le déclare si bien dans son Epître adressée aux chrétiens de Rome à l’époque et à nous aujourd’hui lorsqu’il dit : « Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? … Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8 :31,32,37). Certes le mois d’Août c’est le mois des vacances, des congés pour beaucoup. Cependant il n’est pas un mois d’inactivité totale. Même en se reposant quelque part loin de notre habitation habituelle, c’est l’occasion de faire travailler notre cœur. De l’ouvrir d’avantage à Dieu pour recevoir et renouveler nos forces spirituelles au même moments où nous renouvelons nos forces physiques et mentales. Pendant nos vacances, nous apportons aussi avec nous beaucoup de questions restées jusque là sans réponses. Et nous sommes à l’écoute du Seigneur pour qu’il nous parle. A nos moments de détente, nous apprenons à ouvrir nos cœurs aux gens des villages, des villes des régions ou des pays que nous visitons pour apprendre à mieux les connaître, recevoir leur affection et aussi leur apporter notre estime, tout en découvrant ces nouveaux horizons. Nous découvrons pour nous enrichir et nous apportons pour enrichir d’autres. Chers amis, nous espérons que chacun de vous, même ceux qui sont restés chez eux, aviez passé de très bonnes vacances en ce mois d’Août, béni par le Seigneur. Nous espérons que le Seigneur vous a parlé et répondu à certains de vos questions et préoccupations et que vous revenez avec plus de forces pour être plus dynamique à son service. Servir avec joie le Dieu qui vous aime ! Certes, il nous arrive tous à des moments de notre vie, de nous poser des questions sur l’amour de Dieu pour nous. Dieu, m’a-t-il abandonné ? Qu’est-je fait à Dieu, pour que tous ces malheurs m’arrive ? Pourquoi tel échec ? Pourquoi telle opposition ? Pourquoi mes prières ne sont-elles pas exhaussées ? Pourquoi n’ai-je pas pu avoir des possibilité d’allez en vacances où d’offrir de bonnes vacances à mes enfants. Vaut-il la peine de continuer ? etc. Oui, il nous arrive tous à poser des questions sans réponses immédiates. Quelques fois nous disons même « si j’arrive au ciel je poserai telle question à Dieu pour qu’il me donne la réponse ». Bénis soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous donne pleine consolation par la réponse qu’il nous donne déjà aujourd’hui. Oui en face de nos pourquoi, Dieu nous donne une réponse nous assurant de son amour constant et éternel pour nous et de sa sollicitude de faire de nous des vainqueurs. Cela doit réjouir notre cœur et nous donner la force de poursuivre en comptant sur lui. C’est bien ce qu’il nous dit au travers des questions pertinentes qui nous sont posées dans le texte ci-dessus cité de Romains 8 :31,32 et 37 et dont la réponse ne peut que nous pousser tout simplement à dire à Dieu : « Seigneur merci pour ton amour infini ! Je retire mes questions car j’ai eu la réponse de ta part, ton amour n’est pas à son terme pour moi. Merci mon Seigneur et mon Dieu ». Voyez-vous, nous avons toujours sans cesse besoin de nous rappeler de notre position en Jésus-Christ l’auteur de notre foi. Comme ça, nous découvrirons que chaque jour avec le Seigneur Jésus-Christ est plus merveilleux que le précédent. Nous avons besoin de marier notre vie avec le message du leader de notre foi qui est Jésus-Christ. Jérôme l’un des premiers chrétiens disait ceci : « la non connaissance de la Bible signifie la non connaissance de Jésus-Christ ». Nous avons besoin de prendre du temps avec notre Seigneur Jésus-Christ, des moments de recueillement, et de fréquenter une église fidèle à la Bible. Nous avons besoin d’exercer une influence chrétienne autour de nous, être prêt à amener nos proches, notre voisinage et nos collègues à Christ. C’est pourquoi notre foi en Christ a besoin d’être vivante, dynamique pour être convaincante. Jésus-Christ ne doit pas être à l’arrière plan de notre vie. Autrement il n’y aura pas de différence entre nous qui croyons Jésus-Christ et ceux qui ne croit pas en lui. Si nous voulons une société meilleur, il faut que notre génération de chrétiens vivent ce que nous croyons. C’est-à-dire notre foi en Jésus-Christ. Si nous restons passif, nous risquons d’être emporté par le contre courant : l’influence du monde. Nous avons tous besoin comme au jour de Daniel, d’une vie pure et d’une foi solide (Daniel 1 :8,19,20 ;3 :12,15-18). Ainsi Dieu sera glorifier au travers de notre vie. Il nous rendra vainqueur et sur le péché et sur bien d’autres obstacles qui encombrent notre marche avec lui. Amen ! http://samlouiseministere.blogspot.com

15. Apprendre à se contenter de ce qu’on a pour réussir sa vie:


Oui contentez-vous de ce que vous avez et vous serez heureux ! La le dit sans aucune retenue lorsqu’elle déclare : « Certes, c’est une grande source de gain que la piété, si l’on se contente de ce qu’on a. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, comme aussi nous n’en pouvons rien emporter. Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » (1Tim.6 :6-8). Voilà une des directives divine qui trouve assez difficilement un écho favorable dans le cœur de l’être humain, même du cœur déjà converti à Jésus-Christ. Pour le monde et pour beaucoup d’entre nous, le bonheur est synonyme d’avoir tout ce que nous voulons. Les milliers d’articles présentés à la publicité, nous attirent. On nous dit qu’ils sont meilleurs, plus rapides ou plus faciles à utiliser que ceux que nous avons déjà. Nous regardons les spots télévisés et lisons les annonces publicitaires et la folie s’empare de nous ; nous voulons tout : les habits les plus élégants, les logements de grands standings, les voitures de dernier cri, les trucs sympas, les plus beaux, les plus moderne, les plus recherché, la technologie la plus sophistiquée. Nous ne sommes pas véritablement heureux tant que nous ne les avons pas. Chers frères et sœurs, ce n’est pas dans ces choses, même utile et quelquefois nécessaire, que se trouve le bonheur. La preuve est que, il y a des gens qui ont plus que le nécessaire, qui ont même trop de superflus en argent, en voitures, en logement, en nourriture, en vêtements, et malgré tout cela, ne sont pas heureux et même certains vont jusqu’à se suicider. Le chemin du bonheur c’est ailleurs. L’idée de Dieu sur le bonheur est résumée dans les mots suivants : « Heureux celui qui se contente de ce qu’il a ». Cela ne veut pas dire que Dieu soit contre l’idée de nous voir évoluer, de nous voir faire des progrès, de nous voir nous développer. Non, Dieu est contre la paresse et pour le travail. C’est lui qui a mis Adam et Eve dans le Jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. Dès l’origine des temps anciens, Dieu veut le progrès, le développement et l’épanouissement des êtres humains qu’il a créé à son image. Tout en travaillant pour améliorer nos conditions d’existence, Dieu veut que nous apprenions à savoir nous contenter de ce que nous avons. C’est une question de disposition de cœur vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis de ce que nous avons ou n’avons pas. C’est être a mesure de rendre grâce à Dieu pour ce qu’il vous a accordé. C’est apprendre à se plaindre moins de se qu’on a ou de ce qu’on n’a pas. C’est cessé d’être de continuel insatisfaits. En effet, tant que nous serons obsédés par ce que nous n’avons pas, nous serons malheureux. Mais quand nous commencerons à apprécier ce que nous avons déjà, nous nous préparons ainsi à être heureux toute notre vie. Le mensonge de Satan consiste à nous faire croire que Dieu ne nous donnera pas ce dont nous avons besoin ni en quantité suffisante ni en qualité. Sachons que le bonheur se trouve dans ce sage conseil que nous trouvons dans cette directive de Dieu pour nous à travers ce que nous dit l’apôtre Paul à Timothée : « Certes, c’est une grande source de gain que la piété, si l’on se contente de ce qu’on a. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, comme aussi nous n’en pouvons rien emporter. Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » (1Tim.6 :6-8). Il est évident que la nourriture et le vêtement impliquent tous nos besoins utiles et nécessaires. Frères et sœurs en Christ, chers amis dans le Seigneur, en vérité, nous avons déjà tout ce dont nous avons besoin pour nous rendre heureux pour toujours. Nous avons Jésus-Christ. Nous avons en lui la vie éternelle. Nous sommes aimé d’un Père céleste qui nous a promis de pourvoir à tous nos besoins. C’est bien pour cela que la Bible nous demande constamment d’être reconnaissants (1Thes. 5 :18). Jésus nous a dit de ne pas nous inquiéter au sujet du boire et du manger, mais de rechercher son Royaume et sa justice dans nos vies (Mat. 6 :25-34). Si nous désirons vraiment être heureux, apprenons à être reconnaissant pour tout ce que nous avons, et à ne pas être envieux de ce que nous n’avons pas. Seigneur Jésus-Christ, pardonne nous, car la mise en pratique de ces vérités bibliques n’a pas toujours été évidente dans notre vie. Nous nous sommes beaucoup plus plaint pour ce que nous n’avons pas, et même quelque fois pour ce que nous avons déjà, au lieu de t’exprimer notre joie et reconnaissance pour ce que tu nous a déjà donné tout en mettant notre confiance en toi pour ce qui nous manque sachant que tu es toujours disposé à répondre à tous nos besoins car, « … Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? … Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.» (Rom. 8 :31,32,37). Et, Dieu accomplit les désirs de ceux qui le craignent (Ps.145 :19). Que Dieu vous bénisse dans son amour constant pour vous et dans l’accomplissement de ses promesses pour vous. Amen !

14. Apprenons à invoquer l’Eternel avec sincérité :


Une promesse est liée à cette invitation d’invoquer l’Eternel avec sincérité. En effet l’Ecriture Sainte déclare : « L’Eternel est près de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent avec sincérité ; il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et il les sauve. L’Eternel garde tous ceux qui l’aiment…» (Psaumes 145 :18-20). Tout au long du mois de Septembre 2005, nous avons réalisé pour nous-même cette promesse du Seigneur notre Dieu. Nous avons regardé à lui pour recevoir son secours aux moments des difficultés que nous avons connu au niveau de la santé de certains membres de notre famille, au niveau des besoins financiers pour la rentrée scolaire de nos enfants et au niveau de la santé spirituelle des membres de l’Eglise et des besoins de l’œuvre. Notre Dieu est vivant, il nous a secouru en nous témoignant sa fidélité en ses promesses. Le Psalmiste disait ceci : « J’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte. » (Psaumes 34 :5,6). Chers amis, frères et sœurs en Christ, quelle merveilleuse grâce pour vous et pour nous de pouvoir compter sur le secours de Dieu à chaque instant, quelles que soient les circonstances de notre vie. Quelles que soient les situations que nous rencontrons, face aux tentations, aux épreuves, aux combats et aux choix de l’existence, il est précieux de savoir que le regard de Dieu demeure sur nous, qu’il est prêt à intervenir dans sa toute puissance pour apporter son conseil, pour ôter les obstacles, pour changer les cœurs et annihiler les desseins des méchants. Cette certitude, nous apporte la paix, la joie et le repos, la confiance lors même que tout semble contraire, ainsi que le Seigneur l’enseigna aux disciples sur le lac en tempête (Matthieu 8 :23-27). Quel immense privilège de reconnaître l’œuvre du Seigneur qui intervient de façon évidente pour tous, ou de manière plus cachée, transformant les circonstances et disposant les cœurs ! C’est donc avec raison que nous pouvons dire avec le Psalmiste ceci : « J’ai cherché l’Eternel et il m’a répondu » parce que nous savons compter sur ses promesses puisque lui-même a dit : « …Je garderai mon regard sur toi » (Psaumes 32 :8). En effet, il garde tous ceux qui l’aiment, il est proche de tous ceux qui l’invoquent avec sincérité ; il accomplit leurs désirs pour glorifier son nom. Plus bas nous rendons témoignage de certaines réponses concrètes que Dieu a apporté à certaines de nos prières, même s’il est vrai que nous sommes toujours en entente pour d’autres que nous savons qu’il accomplira aussi en son temps. Charles Spurgeon disait ceci : « Les grâces de Dieu peuvent se faire attendre, mais elles sont sûres. Dans sa sagesse divine, le Seigneur a fixé un temps pour la manifestation de sa puissance ; et son heure est la meilleur… Le Seigneur tiendra ses engagements sans avancer ni retarder l’heure… ». Un chanteur chrétien à Bobo-Dioulasso, chante ceci : « Dieu n’est pas pressé, mais il est toujours à l’heure ». Heureux donc les enfants de Dieu qui se confient en lui de tout leur cœur, dans tous les domaines de leurs vie et de la vie des leurs. Car Dieu garde son regard sur eux et prépare leurs lendemains comme les pères terrestres aimeraient le faire pour leurs enfants. Dieu fait tout à merveille pour nous ses enfants bien-aimés. Il répond et agit en fonction des situations et de son plan pour notre vie, de ce qui est le meilleur pour nous. Il sait et peut toutes choses. Il fait tout concourir pour notre bien, même les épreuves du désert, alors que l’exaucement parait tarder. Quelle joie quand survient la délivrance ! Quelle occasion de reconnaissance, quand le Seigneur nous exauce ! Gloire soit à son merveilleux nom ! Amen !

13. Apprendre à faire de chaque instant de votre vie vos délices:


Oui faites de chaque instant de votre vie vos délices et vous connaîtrez la joie de vivre ! La Bible dit : « Heureux l’homme qui craint l’Eternel, qui trouve un grand plaisir à ces commandements » (Psaumes 112 :1). Cherchez à plaire à Dieu et vous serez heureux ! Etes-vous un chrétien joyeux ? Les gens pensent en général que pour avoir un sentiment de joie, il faut avoir tout ce que l’on désir au plan matériel et sentimental. Ces choses peuvent être bien et même utile quelques fois, mais cela n’apporte pas la joie véritable, le vrai bonheur. La joie véritable, c’est d’être relax et de se réjouir de la vie de chaque instant. Le secret du bonheur à chaque instant de notre vie, pour nous les chrétiens, c’est d’être heureux, contant de chaque moment, instant, jour, semaine, mois et année que Dieu nous donne et de le remercier pour cela. L’un des plus gros obstacles qui nous empêche de nous réjouir est l’habitude que nous avons de sauver l’apparence à tout prix. Satan veut que nous ayons peur du qu’en dira-t-on et de ce que les gens peuvent penser de nous. Nous ne voulons pas paraître déplacés ou nous déprécier aux yeux des autres, alors nous nous fabriquons un personnage au lieu d’être nous-même tout simplement. La crainte de ce que pensent les autres nous pousse à devenir des gens qui veulent plaire, or l’apôtre Paul nous dit que ceux qui cherchent à plaire aux autres ne sont pas des serviteurs de Christ (Gal.1 :10). Considérons la joie naturelle du roi David qui connaissait le bonheur de se trouver dans la présence du Seigneur. Il était si heureux de rapporter l’arche à Jérusalem qu’il sautait et dansait devant l’Eternel pour le célébrer. Il savait qu’il y avait de la joie dans la présence du Seigneur. Mais Mikal, sa femme, pensa que son comportement était inconvenant pour un roi, et le lui dit. David répondit : « Qu’importe, c’est pour faire plaisir à l’Eternel que je danse et non à toi ou à quiconque. Et que ça te, plaise ou non, je continuerai de danser (Traduction libre de 2 Samuel 6 :21). Et en fait, dans cette histoire, c’est Mikal que Dieu jugea et non David (2Samuel 6 :23). Chers frères et sœurs en Christ, sachons que nous découvrirons beaucoup plus de joie à satisfaire le Seigneur qu’à essayer de plaire aux gens. L’apôtre Paul dit : « …Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous… Qui nous séparera de l’amour de Dieu… » (Romains 8 :31,35-39). Puissions-nous vivre cette communion avec notre Dieu pour connaître le véritable bonheur en transformant chaque instant de notre vie en délices ? Que Dieu nous aide à découvrir cette source du bonheur véritable. C’est ainsi réussir sa vie. Amen !

12. Apprenons à faire des projets de Dieu nos projets:


Chers partenaires de prières, chers frères et sœurs en Jésus-Christ notre bien-aimé Sauveur et Seigneur, combien il est important de nous associer aux projets de Dieu car eux seul subsistent. Voici ce que nous dit la Bible : « Le conseil de l’Eternel subsiste à toujours, et les projets de son cœur, de génération en génération. Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il a choisi pour son héritage ! » (Psaumes 33 :11, 12). Grâce à vos prières, la bienveillance du Seigneur notre Dieu nous a toujours été manifesté et nous avons la joie d’être ouvrier avec lui au service de son peuple et de nos semblables. Nous avons appris à dépendre de Dieu et a demander sa direction pour que nos projets soient ceux de son cœur. Merci beaucoup pour vos prières en vue d’un meilleur accomplissement de son œuvre qu’il nous confie d’accomplir avec lui au Burkina Faso. Pour avancer, nous avons constamment besoin d’exercer notre foi en Dieu, en son amour constant pour nous, en sa protection divine, en son divin réconfort, en sa fidélité vis-à-vis de ses paroles et de ses promesses. Notre Dieu est souverain et il peut accomplir tout ce qui lui plaît ; aucun des ses desseins ne peut être contrecarré par quiconque comme nous le signifie le texte ci-dessus mentionné. Si aucun de ses desseins ne peut être anéanti, il est certain que notre Dieu est le plus heureux de tous les êtres et que ce bonheur infini et divin est la source à laquelle le chrétien vient s’abreuver pour étancher sa soif. Pouvions-nous imaginer ce que serait la situation si le Dieu qui gouverne le monde n’était pas heureux ? S’il était boudeur, déprimé, frustré, triste, aigri et abattu ? Irions-nous encore devant lui et pourrions-nous le prier et lui exposer nos besoins en l’invitant à y pouvoir ? Certainement pas. Mais Dieu est heureux même sans nous. Il peut se passer de nous sans que rien ne manque à son bonheur. C’est parce qu’il est heureux qu’il nous plait de venir en sa présence pour recevoir de son bonheur. C’est parce qu’il est heureux qu’il accepte d’être importuné par nos constante requêtes de prières. Ses provisions n’ont jamais manqué pour qu’il s’inquiète pour savoir quoi faire pour répondre à telle ou telle de nos requêtes. Le Dieu que nous connaissons en Jésus-Christ, est souverain. Il est heureux. Il est complet. Il a tout et ne manque de rien. C’est pourquoi, nous pouvons venir à lui en toute confiance. Cela plait à Dieu de partager son bonheur avec nous. C’est pourquoi il a pourvu à notre salut éternel. C’est aussi pourquoi il prend quotidiennement soin de chacun de ses bien-aimés qu’il a racheté par le sang rédempteur de son Fils Jésus-Christ. Chacun de nous, de part cette relation que nous avons avec lui au moyen de Jésus-Christ, nous pouvons trouver notre bonheur en Dieu. Nous pouvons faire de lui nos délices. Nous pouvons jouir de sa communion. Nous pouvons apprécier ses faveurs. Notre joie se fonde sur la promesse que le Seigneur qui nous a fait est assez fort et assez sage pour faire concourir toutes choses à notre bien. La joie de Dieu aussi s’appuie sur cette même maîtrise absolue qu’il a sur toutes choses. Il fait concourir ensemble toutes choses pour sa gloire. Les desseins de Dieu ne peuvent être contrariés, car nul n’est semblable à lui. C’est intéressant de lire cette déclaration de Dieu sur lui-même dans Esaïe 46 :9,10. Les desseins de Dieu ne peuvent être contrariés, car nul n’est semblable à lui. Si un projet de Dieu pouvait être réduit à zéro, cela signifierait qu’il existe quelque part quelqu’un dont le pouvoir est supérieur au sein. Cela supposerait que quelqu’un est capable de retenir la main de Dieu quand il a l’intention de faire quelque chose. Quel réconfort pour nous de savoir que personne ne peut retenir sa main, et personne ne peut résister à sa main, ainsi que le confesse Nébucadnetsar dans Daniel 4 :31,32. C’est aussi ce que Job fini par admettre, après que Dieu lui a parlé du milieu de la tempête. Job dit : « Je reconnais que tu peux tout et que rien ne s’oppose à tes pensées » (Job 42 :2). Le Psalmiste l’atteste aussi en ces termes : « Notre Dieu est au ciel, il fait ce qu’il veut » (Psaumes 115 :3). Avec lui, il n’y a aucun hasard. Même le diable, le péché et le mal ne peuvent contrarier ses plans prévues d’avance. Si Dieu ne permet, rien ne peut nous arriver et même Satan ne peut rien… Quelle source de bénédiction pour nous de l’avoir comme Papa céleste grâce à notre foi placée en Lui au travers de Jésus-Christ son Fils bien-aimé notre Sauveur et Seigneur. Il est aussi notre Ami fidèle et tendre comme nous aimons à le chanter dans un de nos cantiques « Quel Ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ … Il est riche en son amour… Toujours prêt à nous comprendre… Toujours prêt à nous défendre... Toujours prêt à nous apprendre… Bientôt il viendra nous prendre… ». Oui notre Papa céleste nous tient chacun par sa main, avançons avec lui en toute sûreté. Amen !

11. Apprendre à travailler en mettant notre espérance dans le Dieu vivant :


Voici pour nous une parole de l’Ecriture Sainte qui si nous la mettons en pratique, renouvelles nos forces pour le service : « C’est là une parole certaine et entièrement digne d’être reçue. Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. » (1Timothée 4 :9,10). Cette parole est une source constante de renouvellement de nos forces intérieurs. En effet quoi de plus fort que cette espérance que nous plaçons en Dieu, l’auteur de notre salut par Jésus-Christ notre bien-aimé Sauveur et Seigneur, peut être comme une vitamine pour nous aider à travailler dure et à persévérer dans les combats malgré les difficultés et les embûches qui jalonne le chemin. Notre Dieu est vivant et il nous aide à remporter des victoires grâce à vos prières qui nous soutiennent. En effet si nous arrivons à œuvrer pour le Seigneur Jésus-Christ en nous mettant au service de notre prochain, c’est bien grâce à vos prières qui sans cesse nous aide à nous rappeler de cette espérance que nous plaçons en notre Dieu qui est vivant et ne déçois point ceux qui mettent leur confiance en lui au travers d’une communion intime avec son Fils Jésus-Christ. Soyez-en remercié de tout notre cœur. Grâce à vos prières, gestes et dons d’affection de votre part pour nous, Dieu nous manifeste sa providence et sa fidélité en ses promesses. Ainsi nous sommes a mesure de poursuivre l’œuvre avec joie. Béni soit son glorieux nom. Merci à chacun de vos pour votre amitié sans faille, votre fraternité et votre amour dans le Seigneur. Soyez-en béni de notre Papa céleste. Amen !

10. Apprendre à utiliser son temps tout en sachant que le temps a de la valeur :


Oui le temps a de la valeur. C’est pourquoi le prophète Esaïe a lancé le même appel à ces contemporains disant : « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner » (Esaïe 55 :6,7). Et, les mots « tandis qu’il est près » veulent dire pendant que vous avez à votre disposition le temps qu’il vous accorde et ce temps vous ne l’aurez pas toujours, c’est pourquoi utilisez-le à chercher l’Eternel. C’est aussi pourquoi, Jésus-Christ a pleuré sur la ville de Jérusalem, parce que ses habitants n’ont pas utilisé le temps que Dieu leur a donné à chercher Dieu par Jésus-Christ à travers qui Dieu les a visité en personne. Leurs yeux naturels le voyaient mais ils étaient spirituellement aveugles, ainsi donc, le temps qu’ils avaient n’a pas eu sa valeur réelle car il n’a pas été utilisé pour connaître Dieu. C’est pourquoi Jésus-Christ a pleuré sur Jérusalem, et a dit : « Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elle sont cachées à tes yeux » (Luc 19 :20). Encore aujourd’hui, beaucoup de gens auraient pu gagner l’éternité avec Dieu s’ils utilisaient le temps que Dieu leur a accordé à le chercher. S’il recherchaient Dieu par la foi en Jésus-Christ. C’est aussi pourquoi encore aujourd’hui, la Bible fait retentir sa voix pour faire appel à l’humanité à utiliser le temps dont il dispose à connaître Dieu par la foi en Jésus-Christ si cela est, votre temps aura une valeur éternel car vous passerez l’éternité avec Dieu, sinon vous aurez perdu le temps mis à votre disposition. C’est aussi pourquoi, la Bible est formelle là-dessus lorsqu’elle dit : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2Corinthiens 6 :2). Jésus-Christ lui-même, par qui Dieu est entré dans le temps, a utilisé le temps pour accomplir la volonté de son Père. Cette volonté du Père consistait à devenir le chemin du salut pour l’humanité. Jésus-Christ disait : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9 :4,5).
Notre devoir à nous, c’est de présenter l’Evangile de Jésus-Christ aux gens pour les faire prendre conscience que la valeur du temps dont ils disposent est à la valeur de leur âme qu’ils peuvent sauver de l’enfer éternel en profitant du temps qu’ils ont pour se préparer à la rencontre de Dieu par la foi en Jésus-Christ qui est la lumière du monde. Ainsi ils pourront passer l’éternité avec Dieu. C’est pourquoi, nous sommes persuadé, que l’évangélisation doit joué un grand rôle au sein des églises consciencieuses et matures. Et même qu’elles doivent se déterminer à faire l’œuvre missionnaire. C’est l’une des missions principale données à l’Eglise. Si nous voulons donner la valeur au temps que Dieu nous donne sur cette terre, c’est de l’utiliser pour sauver le maximum d’âmes des chaînes de l’Enfer en les amenant à Jésus-Christ qui les sauve et leur donne la vie éternelle qui les permet de passer l’éternité avec Dieu. Amen ! C’est ainsi que nous sommes de vrais ouvriers avec Dieu, car nous savons mesurer la vrai valeur du temps à la mesure de la valeur des âmes à sauver. Que Dieu fasse de chacun de nous de véritables ouvriers avec Dieu pour notre époque et que par chacun de nous plusieurs personnes viennent à la connaissance de Jésus-Christ pour se réconcilier avec Dieu. Amen !

9. Apprendre à utiliser son temps en sachant qu’il est court :


Nul n’ignore que le temps est bref. La Bible le déclare aussi avec force lorsqu’elle dit : " … Voici ce que je dis frères, c’est que le temps est court… " (1Cor.7 :29). Pour certains, il faut jouir du maximum du temps dont nous disposons. Dans ce sens certains disent : " Mangeons et buvons car demain nous mourrons ". L’apôtre Paul dit que ces gens auraient eu raison s’il n’y avait pas devant nous une éternité qu’il convient d’ailleurs de préparer. Oui il dit dans 1 Corinthiens 15 :32 " Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons car demain nous mourrons ". Aujourd’hui encore, beaucoup de gens se trompent. Ils accordent peu de temps à la préparation de leur éternité et certains essayent de l’ignorer complètement. Il ne préparent que leur ventre, leur plaisir charnel, amasser les biens de ce monde pour satisfaire à leur convoitise charnelle. Il convient de faire beaucoup attention car le temps est court. Beaucoup de personnes sont frappées subitement par la mort et doivent sortir hors usage du temps et affronter l’éternité pour laquelle ils ne se sont pas préparés. Ils laissent derrière eux, famille, villa, voiture, compte bancaire bien garni d’argent et autres biens terrestres car tout cela appartient uniquement au temps. Oui, ils ne peuvent même pas amener avec eux ces biens pour en jouir à l’enfer. Quelle désolation ! Folie de l’homme qui bien qu’ayant reçu la pensé de l’Eternité se souci très peut de cette éternité. Le riche insensé mentionné dans la Bible en est l’illustration typique. Jésus-Christ nous a averti disant : " Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde entier s’il perdait son âme ". Et Jésus ajoute " …Ne vous amassez pas des trésors sur a terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruise point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésors, là aussi sera ton cœur " (Matthieu 6 :19-21). Malheureusement beaucoup de chrétiens ne sont pas totalement libéré pour le Christ. Ils prétendent préparer l’éternité alors que le monde avec ses plaisirs et ses biens pèse plus lourd sur la balance de leur cœur. Or Jésus a dit : " Nul ne peut servir deux Maîtres. Car ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon " (Matthieu 6 :24). Ici la richesse qui est appelé " Mamon " est personnifiée comme une divinité puisqu’elle est vénérée à la place du vrai Dieu qui nous sauve par Jésus-Christ. L’apôtre Paul nous averti du danger de servir Mamon. C’est une pente glissante. Il nous dit : " … Voici ce que je dis frères, c’est que le temps est court… " (1Cor.7 :29). Aux chrétiens d’Ephèse il dira aussi : " Prenez garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais " (Ephésiens 5 :15,16). Frères et sœurs en Christ, pouvons-nous prendre aussi en notre compte ces avertissements. Le temps est bien plus court encore aujourd’hui qu’au temps de l’apôtre Paul. L’espérance de vie a d’avantage baissé aujourd’hui qu’alors. Sommes-nous conscients que le temps est court ? Sommes-nous conscients que nous pouvons quitter cette vie du temps pour affronter subitement l’éternité ? Pendant notre existence terrestre, utilisons-nous le temps que Dieu nous donne de disposer pour le servir ou est-ce que nous l’utilisons à servir les intérêts du diable ? Travaillons nous à l’avancement du Royaume de Dieu ou à l’avancement du royaume de Satan. Les biens matériels et financiers que Dieu nous accorde, apprenons-nous à les investir pour l’avancement du Royaume de Dieu où les utilisons-nous à servir seulement à notre ventre et au diable ? Si nous venons à quitter ce monde maintenant, y’aura-il la joie dans le ciel ou se sera les grands bras de Satan avec son enfer qui vont nous accueillir tout en ce moquant de nous disant : " Je l’ai trompé et gagné… bienvenue au royaumes éternel de Satan appelé l’Enfer ! ". Frères et sœurs en Christ, il est temps pour chacun de nous de prendre bien conscience que te temps est court. Il est temps pour chacun de nous d’apprendre à consacrer et le temps dont nous disposons et les biens matériels et financier pour l’avancement du Royaume de notre Seigneur Jésus-Christ. Seule cette cause vaut la peine et mérite de recevoir notre investissement en temps et en biens financiers et matériels. Tout doit être fait dans cette optique. C’est pourquoi chacun est ambassadeur de Christ dans son lieu de travail et dans sa cité. Que Dieu vous bénisse. Amen !