vendredi 19 décembre 2008

Apprendre à bien jouer notre rôle de parents dans l’éducation de nos enfants

L’exhortation et l’encouragement que nous proposons est ainsi intitulé : « Apprendre à bien jouer notre rôle de parents dans l’éducation de nos enfants ».

Dans le livre des Proverbes au chapitre 4, nous avons des conseils d’un père à ses enfants. Au verset 13 nous lisons ceci : « Saisis l’instruction, ne la lâche pas ; retiens-là, car elle est ta vie ». (Proverbes 4 :13).
Voyez-vous, aucun développement véritable ne peut se faire sans éducation. Nous avons besoin de comprendre l’importance de l’éducation des enfants. Tous les pays développés ont d’abord reconnu l’importance de l’éducation et ont travaillé à mettre en place des programmes, des infrastructures et des personnes ressources pour l’éducation de chaque enfant du pays. L’école
est rendue obligatoire pour chaque enfant. Et les parents ont obligation de mettre leurs enfants à l’école. Refuser de le faire est considéré comme un délit. Dans certains pays, l’école est presque gratuite pour le cycle primaire de sorte que même les parents pauvres n’ont aucune excuse pour refuser de mettre leur enfant à l’école. Tous les pays qui ont compris cela tôt et ont investi dans l’éducation des enfants et des jeunes, ont pu poser un fondement assez solide qui leur a servi de tremplin pour atteindre le niveau de développement avancé par rapport à d’autres qui ont compris très tardivement l’importance de l’éducation. Ont peut bien le constater même dans nos villages les plus reculés, que là où les parents ont mis leurs enfants à l’école et dont plusieurs ont pu réussir à avancer dans leur éducation scolaire ou académique, le niveau de développement de
ces villages est supérieur aux villages qui n’ont pas d’écoles ou qui ont des écoles et les parents refusent de mettre leurs enfants à l’école. Pourquoi beaucoup de nos pays en Afrique sont-ils sous-développés ? Certainement pas par manque de ressources minières où autres ressources naturelles. Notre pauvreté est d’abord intellectuelle avant d’être matérielle et financière.
L’éducation ouvre l’esprit (les yeux) pour savoir quoi faire et comment le faire de la meilleure manière pour sortir du sous développement. Notre développement correspondra toujours à l’éducation que nous avons reçue et la capacité que cette éducation a de nous ouvrir les yeux sur nos réalités, le monde extérieur, et la réponse à donner pour la transformation positive
de nos réalités avec nos ressources disponibles et avec l’intégration de l’apport extérieur. Nous avons le devoir de mettre nos enfants à l’école pour leur permettre de recevoir d’éducation en vu de les préparer à participer à mieux bâtir leur pays. Le développement est lié à l’éducation ; c’est pourquoi, la Bible fait un plaidoyer en faveur de l’éducation et de l’instruction (Proverbes 4 :13 ; 8 :10,33 ; etc.). Investir dans l’éducation d’un enfant, c’est assurer son avenir pour son meilleur bien-être et ceux des générations futures. En tant que parents, nous avons besoin de comprendre la valeur du travail pour encourager nos enfants à travailler à l’école. C’est vrai que l’entrée du péché dans le monde, a rendu le travail plus difficile et dure, qui fait qu’il est quelque fois vu comme une punition ou comme une malédiction. Mais, n’oublions pas que le travail existait même avant le péché d’Adam et Eve. Nous lisons dans Genèse 1 :1 « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre ». En créant, Dieu a travaillé. De plus, Dieu à la création, invite l’homme à travailler (Genèse 1 :18 ; 2 :15). Le travail est source de bénédiction, de bonheur. Si nous n’avons pas une bonne perception et une bonne compréhension du travail, nous serons paresseux et nous ne pourrons pas encourager nos enfants au travail à l’école. Nous devons montrer aux enfants que le travail, le bon travail et l’excellence dans le travail, permet une réalisation de soi et une prise en main de son avenir. Nous devons tout mettre en œuvre pour encourager, exciter nos enfants à bien travailler à l’école car demain se construit aujourd’hui. Nous avons besoin de reconnaître la place de Dieu dans la bonne éducation d’un enfant. Dieu a un plan pour la vie de chaque être humain et de chaque enfant en particulier. Dieu a dit qu’il connaissait le prophète Jérémie avant qu’il ne soit conçu dans le ventre de sa mère et qu’il l’a choisi avant sa naissance (Jérémie 1 :4,5). Nous devons apprendre à placer la vie de nos enfants entre les mains de Dieu et lui confier leur éducation et leur avenir. C’est lui le Créateur de chaque enfant. C’est aussi lui qui peut donner l’intelligence. Nous devons prier beaucoup pour nos enfants pour qu’ils connaissent et confient leur vie à Jésus-Christ, qu’ils restent et grandissent dans la communion parfaite avec Dieu et découvrent son plan pour leur vie (Proverbes 8 :10,33 ; 2Thessaloniciens 2 :15). Leçons, cours et Bible doivent trouver leur place dans la vie de nos enfants. La Bible a toujours été tout au long des siècles, le meilleur outil de lutte contre la pauvreté. L’histoire reconnaît que là où la Bible a été acceptée, là, les écoles ont vu le jour et ont ainsi contribué à donner de la connaissance et du mieux être aux populations. Eduquer nos enfants, c’est aussi les aider à connaître le message de la Bible en plus des leçons qu’ils ont à l’école. C’est ainsi qu’ils vont grandir en ayant la science concernant le sens de la vie sur terre, mais aussi la conscience concernant la vie dans l’éternité et savoir comment on se prépare pour bien vivre cette seconde étape de l’existence de chaque être humain. Jésus-Christ est la source de la connaissance et la lumière qui non seulement éclaire l’esprit, mais aussi l’âme (Jean 1 :1-13). Au regard de toutes ces vérités, apprenons à bien assumer notre rôle de parents dans l’éducation de nos enfants et de tout enfant qui est sous notre responsabilité. Demandons l’assistance de Dieu ; Il ne manquera pas de nous accompagner dans cette noble mission qu’Il nous confie d’accomplir. Que sa grâce se multiplie pour chacun (e) de nous. Que Dieu vous bénisse. Amen !

dimanche 16 novembre 2008

Pensées chrétiennes: « La persévérance dans nos engagements (Suite) »







Voici une pensée chrétienne que Dieu me met à cœur pour mes amis du Net:

« La persévérance dans nos engagements (Suite) »

« Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » (Matthieu 26 :41).

Adressez cette prière au Seigneur Jésus-Christ afin de lui demander son appui pour persévérer dans vos bons engagements :

« Seigneur Jésus-Christ, je reconnais que lorsque ma détermination pour une bonne cause se dissipe dès que les circonstances se corsent, c’est un signe que mon engagement est fragile et certainement a été pris sous le seul coup de l’émotion. Tu me demandes de veiller et de prier afin de tenir mes engagements pris de concert avec toi dans la prière et non sous l’effet d’une émotion qui ne peut qu’être passagère. A cet effet, tu me donnes un exemple à suivre, ton propre exemple, Seigneur Jésus-Christ, qui est le modèle par excellence que chaque chrétien devrait suivre (Matthieu 26 :36-46). Tu as invité tes disciples à prier avec toi afin de ne pas renoncer à ton engagement et au leur ; même face à l’angoisse et à la tristesse qui sont venus faire disparaître l’enthousiasme qui t’animait tout au long de ton ministère et l’enthousiasme qui remplissait tes disciples qui d’ailleurs se disaient prêts à mourir pour défendre ta cause (Matthieu 26 :35). Tu as prié et tu as aussi voulu que tes disciples se fortifient au travers de la prière afin de ne pas céder à la faiblesse de leur chair et à pouvoir respecter la résolution qu’ils venaient de prendre (Matthieu 26 :35). Tu as répété trois fois la même prière à travers laquelle tu as entièrement soumis ta volonté à celle de ton Père. Tu nous invites, Ô Seigneur Jésus-Christ, à suivre ton exemple de persévérer dans la prière pour arriver à persévérer dans nos engagements. Tes disciples ont échoué à cette épreuve. C’est aussi ce qui explique leur échec de ne pas pouvoir tenir leurs résolutions. Seigneur Jésus-Christ, tu veux que mes engagements soient solides à l’exemple de ton engagement de livrer ta vie pour le salut de l’humanité. Tu as persévéré dans ton engagement jusqu’au bout. C’est pourquoi tu as accepté mourir sur la croix en sacrifice expiatoire pour nos péchés. Ta persévérance dans ton engagement a fait échec aux manœuvres de Satan qui voulait te faire renoncer à ta mission de sauvetage pour l’humanité. Ta résurrection et ton ascension ont été le couronnement pour célébrer l’aboutissement victorieux auquel ta persévérance à ton engagement est parvenu : Le salut d’un grand nombre de personnes pour lesquelles désormais la porte du Royaume de Dieu est ouverte. Oui, Seigneur Jésus-Christ, il est aussi vrai que chacun de nos bons engagements tenus est toujours source de bénédiction tant pour le ou les bénéficiaires que pour nous-mêmes. Aide-moi Seigneur à suivre ton exemple de persévérance aussi dans mes engagements grâce à ma persévérance dans la prière pour soumettre ma volonté à la tienne et être une source de double bénédiction. Aide-moi à mûrir mes engagements et mes promesses dans la prière pour ne pas prendre des engagements de feu de paille. Aide-moi à tenir mes engagements grâce à la soumission de ma volonté à celle de notre Papa céleste comme tu nous l’as enseigné et donné l’exemple à suivre. C’est la soumission de ma volonté à celle de Dieu qui garantira ma persévérance dans mes engagements. Avec toi, Seigneur Jésus-Christ, qui m’accompagne, je ne peux aucunement regretter mes engagements une fois pris. Merci Seigneur Jésus-Christ de ton éclairage. Merci pour le fait que je peux te faire pleinement confiance pour accomplir tes plans dans ma vie et au travers de moi comme ton instrument pour accomplir tes desseins en faveur de mes semblables. Merci parce que je sais qu’en m’associant à l’accomplissement de tes plans et desseins, tu me soutiendras et tu m’accompagneras dans l’accomplissement des engagements que nous aurions pris ensemble, car je les aurai pris sous la direction de ton Esprit Saint afin d’agir en ton nom là où tu me demandes de le faire. Béni soit ton glorieux nom. Amen ! »

Ton ami et frère en Christ,
Pasteur Samuel SANOU
Pour répondre à la pensée voici notre Email : samuelouise@yahoo.fr
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Georges et Mado CARLET, de France, ont répondu le 18/011/08:

…Bravo pour tout ce que vous faites, vos encouragements, exhortations, enseignements que vous nous envoyez aux uns aux autres…
Toutes nos amitiés en Christ à vous, votre épouse, à toute votre équipe, nous vous recommandons à la grâce de notre Seigneur.

Georges et Mado

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Jeanine CROS, de France, a répondu le 18/11/08:

Merci Samuel pour l'encouragement à " veiller et prier "...
En fait, à nous tenir le plus près possible du Maître et Seigneur de nos vies régénérées ! .
Que le Seigneur crée, en nous, ce vif désir de suivre la direction de Son Esprit, partout où il nous demande de nous engager...
Sachons faire taire toutes les sollicitations du monde environnant et agité, afin de refléter la paix que Dieu donne, en son Fils Jésus-Christ ; que notre entendement soit renouvelé, pour discerner les priorités selon Dieu ! ...
Ainsi, nous pourrons comme Moïse, Joseph, Paul, Jean, et tant d'autres.... voir s'accomplir l'œuvre de Dieu, et y participer ! .

Que la Paix de Dieu soit sur chacun de ses enfants, qui maladroitement, mais avec un coeur entier cherchent à plaire au Seigneur ! . Qu'Il vous bénisse tous !.

Bien fraternellement. Jeanine.

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Raphaël BASCOUR, de la Belgique, a répondu le 17/11/08:

Cher Pasteur Sanou,

Merci d'avoir partager vos réflexions avec moi…

Dieu vous Bénisse.

Raphaël

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Le Pasteur Jean-Marc AUSSET, de France, a répondu le 17/11/08:

Que le Seigneur, qui crée en nous le vouloir et le faire , nous équipe pour que nous menions à bon terme les entreprises auxquelles Il nous a conduit à apporter notre concours. L'esprit est fort mais la chair est faible : renouvelons donc nos forces spirituelles à la source de vie , Jésus-Christ , notre Sauveur et Maître.

Bien fraternellement

JM

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mercredi 12 novembre 2008

Pensées et Réponses : "La persévérance dans nos engagements"








Voici une pensée chrétienne que Dieu me met à cœur pour mes amis du Net :

« La persévérance dans nos engagements »

« Jésus lui dit : En vérité, je te le dis, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois » (Matthieu 26 :34).

Réitérer vos bons engagements au travers de cette prière adressée à Jésus-Christ:

« Seigneur Jésus-Christ, Je dois reconnaître très honnêtement qu’à l’exemple de ton disciple Pierre il y’a plus de deux mille aujourd’hui, ton disciple que je suis aujourd’hui, j’ai aussi très souvent pris des engagements sous le coup de l’émotion et qu’il me devient difficile à tenir face à la réalité, au moment où les circonstances deviennent difficiles. Seigneur Jésus-Christ tu connais tellement l’être humain que tu sais que tout engagement pris sur le coup de l’émotion passagère n’a pas de fondement solide pour tenir lorsque la réalité s’impose et que les circonstances se corsent. C’est pourquoi tu as averti Pierre de la nullité de son engagement lorsqu’il t’a déclaré : « Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi ». Parce que tu savais qu’il ne tiendrait pas son engagement d’émotion et te renierait trois fois lorsque la réalité sera là. Ce que tu as dit concernant Pierre, c’est avéré vrai car face à la réalité de ton arrestation, Pierre t’a renié trois (Matthieu 26 : 69-75). Seigneur Jésus-Christ, par ton avertissement à Pierre, tu m’avertis aussi aujourd’hui, pour m’amener à éviter de prendre des engagements sur le simple coup de l’émotion. Certes tu utilises nos émotions pour nous imprégner d’avantage sur des situations préoccupantes que nous vivons où dont nous sommes informées et qui se passent autour de nous ou à l’autre bout du monde, cependant tu veux qu’avant de nous engager pour quoi que ce soit, nous recherchons ta volonté dans la prière. Quand tu nous donnes ton OK pour nous engager dans telle ou telle action, tu nous accompagnes aussi dans l’accomplissement de notre engagement une fois pris. Tu nous donne la capacité de pouvoir persévérer dans cet engagement et de le tenir jusqu’au bout même au sein de tous les bouleversements de circonstances que nous pouvons connaître, comme la vie chère avec la flambée des prix des denrées de premières nécessitées, les crises financières et économiques que connaissent les Etats les plus nantis avec des conséquences certaines sur la vie et la bourse ses populations à travers le monde. Tu nous aideras et nous donnera la sagesse et réaménager nos habitudes de vie pour ne pas jeter l’éponge face au défis à relever grâce à notre engagement. Seigneur Jésus-Christ pardonne-moi tous mes engagements non tenus. Je reconnais qu’un engagement fragile n’est pas digne d’un vrai disciple qui se réclame de toi Jésus-Christ. Toi Seigneur Jésus-Christ, tu es notre modèle par excellence car tu as été fidèle dans ton engagement de donner ta vie pour le salut de l’humanité. Même en face de la réalité, tu ne t’es pas résigné de cet engagement pour lequel tu es venu dans ce monde. Au contraire tu as obéis et es aller à la croix comme un agneau qu’on mène à la boucherie malgré la force de résistance et la puissance de te tirer de toute situation à tout moment qui étaient en toi. Nous sommes les heureux bénéficiaires de la fidélité dont tu as fait preuve dans ton engagement. Oui, en obéissant jusqu’au bout tu as payé le prix le plus cher pour nous octroyer le salut par la rémission de nos péchés et le salut qui nous accorde la vie éternelle. Seigneur Jésus-Christ, aide-moi à suivre ton exemple d’obéissance et de fidélité dans mes engagements, vis-à-vis de toi, vis-à-vis de ma famille, vis-à-vis de mon église, vis-à-vis de mon prochain, vis-à-vis de mon employeur ou de mon employer, vis-à-vis de ma nation, vis-à-vis de tout autre engagement qui honore ton nom et contribue au progrès et à l’établissement de ton Royaume dans ce monde. Seigneur Jésus-Christ, aide-moi afin que mes engagements ne se dissipent pas dès que les circonstances sont adverses. Bénis soit ton glorieux et saint nom. Amen ! (… à suivre) ».
Ton ami et frère en Christ,
Pasteur Samuel SANOU
Pour répondre à la pensée voici notre Email : samuelouise@yahoo.fr
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Calogero Fanara, de la Belgique, a répondu le 12/11/2008 :

Merci Samuel,

Je viens d'imprimer ta pensée du jour sur la persévérance pour notre moment quotidien de méditation avec quelques-uns de mes collègues ;-)

Calo
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Jeanine CROS, de la France, a répondu le 12/11/2008 :

Merci Samuel pour cet encouragement à persévérer, et à veiller sur nos engagements... en calculant la dépense, pour agir de bon cœur dans la moisson de notre Seigneur et Sauveur... Qu'il attire nos regards, sans cesse sur son essentiel... Bien fraternellement.
Jeanine.
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Anne-Marie VIDAL, de la France, a répondu le 11/11/2008 :

Cher Pasteur Samuel, chère Louise,
J'ai été très interpellée par votre pensée sur la persévérance des engagements... Je pensais en vous lisant à une phrase que disait souvent Philippe Néri "Seigneur, méfie-toi de moi : je vais te trahir"... combien de fois nous trahissons Dieu par nos comportements pas toujours chrétiens... Nous avons une grande responsabilité : choisir le bon combat... David en tant que chef militaire laissait à Dieu l'occasion d'influencer sa vie et de choisir les combats qui seraient les siens il avait raison... essayons d'en faire autant !
La guerre où David aurait mieux fait d'aller (2 Samuel 11/1) : quel dommage que ce jour-là, David n'ait pas laissé au Seigneur l'occasion de lui indiquer sa volonté ! Il y a des périodes où, nous avons, à tort l'impression de pouvoir diriger seul notre vie : quelle erreur !
Il y a des engagements, des conflits où nous n'avons rien à y faire... mais notre orgueil nous conseille souvent fort mal... apprenons à nous oublier pour mieux être attentif à notre Seigneur et Sauveur... Bâtissons sur du roc et pas sur du sable : n'oublions jamais que notre éternité est commencée....
Laissons Dieu décider à notre place : Il sait mieux que nous ce dont nous avons besoin, où nous placer pour que nous portions du fruit...
Je vous assure de mon amitié sincère, fidèle et de mes prières fraternelles : Que l'Eternel soit avec vous au départ et au retour ; maintenant et à jamais.
Anne-Marie
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Josita Essono, du Sénégal, a répondu le 11/11/2008 :

Bonjour Pasteur, Comment allez vous et maman? De mon côté je vais bien ainsi que toute ma famille. Je reçois chaque les messages enrichissants que tu m'envoies. Merci pour tout et que le Seigneur te soutienne dans cette mission.Je rends grâce à notre Seigneur Jésus Christ qui a mis ce passage dans ton cœur pour que tu le partage avec moi. Depuis mon retour à l'Eglise je n'arrive plus à honorer mes engagements … Je n'arrive plus à faire quoi que ce soit mais je pense que par ce message que j'ai reçu j'y arriverais. Je demande également que tu pries beaucoup pour moi et ma famille. Merci. Bien de choses à tout le monde.Fraternellement.
Josita Essono
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Donald Finnie, a répondu le 10/11/2008 :

Merci pour vos écritsQue notre Seigneur commun vous bénisse
Le site; La libération des captifs
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Régine BEGHIN, de la Belgique, a répondu le 10/11/2008 :

Merci cher frère Samuel pour cette prière oh combien révélatrice de nos faiblesses face à toutes les tempêtes qui nous entourent. Cette prière est très édifiante et merci mon frère pour le temps passé à nous édifier.
Le Seigneur te bénisse richement, ainsi que ta famille.

Ta sœur en Christ.
Régine
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jeudi 10 juillet 2008

Apprendre à compter sur Dieu qui se souvient de nous et béni!

Bonjour chers bien-aimés en Christ, chers amis et chers partenaires dans les différentes branches de l’œuvre que le Seigneur nous confie d’accomplir, chers lecteurs de Repère Action et chers associés dans la prière. En ce début d’Eté 2008, nous avons le plaisir de vous proposer notre Lettre de Nouvelles pour la période de Mars à Juin 2008 pour vous informer du progrès de l’œuvre, mais aussi des difficultés rencontrées et des défis à relever, tout en vous invitant de l’avoir avec vous comme votre journal de vacances. Permettez nous de vous dire combien vos prières, les gestes de votre affection et vos mots d’encouragements pour nous, ont été une force qui nous a ranimé et nous a aidé à ne pas céder au découragement même lorsqu’il nous arrive à voir qu’il y’a encore, ça et là, des tas de décombres à enlever et d’y faire monter la muraille comme au temps de Néhémie dans la Bible. Paul Tournier a dit ceci : « On peut tout affronter quand on se sent aimé ». Merci pour votre amour qui nous est si précieux et est pour nous le signe visible de l’amour et de la fidélité de celui qui est invisible, savoir Jésus-Christ, lui qui a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Nous pouvons dore et déjà vous assurer que grâce à vos prières, des victoires ont été remportées par Jésus-Christ le Maître de l’œuvre et que nous avons tant de raisons pour lui rendre grâce. Nous pouvons dire avec le Psalmiste : « L’Eternel se souvient de nous : il bénira… » (Psaumes 115 :12). Comment ne pas prendre ce Psaume en notre compte quand nous voyons la main de notre Dieu, qui en réponse à vos prières, au nom de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, vient nous consoler, nous délivrer, nous guider, pourvoir à nos besoins et à ceux de l’œuvre qu’Il nous confie d’accomplir, nous permettre de voir des résultats encourageants dans l’accomplissement de notre ministère, etc.Oui, l’Eternel se souvient de nous, Il a béni et il continuera de bénir. Son esprit continuera à être occupé de nous grâce à vos prières et jamais il ne nous traitera avec dédain dans l’accomplissement des tâches, même les moindres, qu’Il nous confie d’accomplir pour nos semblables. Il nous appuiera et nous accompagnera chaque jour sans interruption car il ne peut manquer de provisions pour soutenir son œuvre. Lorsqu’une porte se ferme, Il en ouvrira une autre car Il est souverain. C’est pourquoi, même lorsqu’il nous arrive de traverser des moments de tempête et que nous commençons à promener des regards inquiets comme les disciples dans la barques (Luc 8 :22-25), Il intervient toujours dans sa providence pour nous rassurer et nous pouvons de nouveau dire ses bienfaits avec des transports d’allégresse et de reconnaissance. Comme le lépreux samaritain guérit par Jésus, qui revint seul sur ses pas, parmi les dix lépreux qui ont été guéris, pour dire sa reconnaissance à Jésus-Christ (Luc 17 :11-19), nous aussi nous ne devons à aucun moment oublier de tourner notre attention vers Dieu qui est l’auteur de toutes nos bénédictions. Notre vie peut bien êtes remplie d’évènements heureux, mais si nous n’avons aucune conscience de l’amour de Dieu pour nous et en retour lui exprimer notre reconnaissance, notre vie sera bien vide malgré tout. Notre reconnaissance ne doit pas être mince face à toute l’attention que Dieu nous porte. Bien au contraire, chacune de ses bénédictions doit servir à resserrer nos liens avec Dieu. Nous devons apprendre à revenir à la source de notre joie, de notre bénédiction pour lui exprimer toute notre gratitude, notre reconnaissance. Oui lui dire un grand MERCI. Par l’expression de notre cœur reconnaissant nous faisons aussi la joie de Dieu car les anges même au ciel chantent en son honneur en voyant la portée de son action en notre faveur. Quelle bénédiction de voir notre amour rejoindre l’amour de Dieu par le moyen de l’expression de notre reconnaissance. Nous montrons par là qu’Il compte pour nous, et lui aussi nous dit : Nous comptons aussi à ses yeux et cela pour toujours ! Il pense et continuera de penser à nous. Il bénira et continuera de nous bénir. Il met devant nous une porte ouverte et il continuera d’en ouvrir. A chacun de nous de ne pas oublier de porter notre attention à lui et à ce qu’Il fait pour nous. Oui de ne pas oublier de revenir à la source de notre bénédiction pour lui dire ce mot simple et plein de sens : MERCI. Point de doute que notre Seigneur Jésus-Christ se souvient de chacun de ceux qui se confient en lui. Il est le Souverain Berger. Il prend soin de chacune de ses brebis. Il continuera à le faire comme il l’a fait par le passé. Il est immuable et continuera à se souvenir de chacun de nous. Par cela même il nous assure la bénédiction pour l’avenir. Il nous bénira, selon la manière à lui, qui est certes divine, mais met à notre portée des éléments naturels parce qu’Il se souvient aussi que nous sommes aussi physique et pas seulement une âme à sauver. Et c’est d’ailleurs des personnes physiques qu’Il utilisera pour accomplir ses dessins de bénédictions en notre faveur. Nous avons là, l’essence de son Evangile qui est holistique et qui prend toujours en compte les besoins de tout l’Homme. Lorsque nous sommes l’objet de la bénédiction de Dieu, à notre tour, apprenons à devenir des instruments entre ses mains pour apporter sa bénédiction à d’autres qui sont encore plus en besoins que nous et qui attentent la visitation du Dieu d’amour et de compassion. Et lui veut agir à travers chacun de nous. C’est pourquoi, Il nous invite à partager avec nos semblables. Plus nous partageons, plus nous seront bénis et heureux. Dieu se souvient de nous, souvenons-nous aussi de ceux qui sont autour de nous et qui sont dans un besoin de secours. C’est dans cette vision du partage avec notre prochain, de la reconnaissance à Dieu source de toutes bénédictions et de la gratitude à l’égard de chaque instrument de bénédictions que Dieu utilise, que nous plaçons la présente « Lettre de Nouvelle ». Merci pour vos prières et vos intercessions. Merci à ceux d’entre vous qui avez accepté d’être des instruments entre les mains de Dieu pour répondre à certaines de nos prières. Dans les lignes qui suivent nous partageons avec vous ce qui a été fait grâce à vos prières et vous inviter à rendre grâce à Dieu. Que Dieu vous bénisse, pour votre cœur sensible à sa voix, qui fait de vous un instrument de bénédictions pour apporter soulagement et transformation des conditions de vie de vos semblables de près comme de loin. Amen !

Apprendre à avoir Dieu pour Refuse, Appui et Secours

L’exhortation et l’encouragement que nous voulons partager avec vous est le suivant : Apprendre à avoir Dieu pour Refuse, Appui et Secours. Le Psalmiste nous y invite par cette déclaration :« Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui se trouve toujours dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers… » (Psaumes 46 :2,3).

Trois mots forts qui permettent de donner la joie et le réconfort à toute personne qui en trouve, ne serait-ce qu’un de ces mots se réaliser pour elle, en temps de difficulté, de détresse : Refuge, Appui et Secours. Un seul de ces trois mots permet de faire toute la différence lorsqu’il se réalise pour nous par l’action d’un plus fort que nous. Or, le Psalmiste nous dit, qu’en Dieu, ces trois mots se réalisent tous pour nous qui avons placé notre confiance en lui. C’est la seule explication qui fait que nous pouvons être sans crainte, en ces moments de vie chère au Burkina Faso et dans plusieurs autres pays à travers le monde. C’est la seule explication qui fait que même à un moment où nos projets et programmes souffrent de manque de fonds, nous sommes sans crainte car celui à qui appartient l’argent et l’or ne manquera pas de nous apporter son appui et son secours car c’est lui notre refuge, notre abri sûr. Demandons à Dieu de nous doter chaque jour d’une confiance inébranlable en lui par la foi en Jésus-Christ et en ses promesses. Sa présence nous illuminera et nous donnera sa direction pour savoir comment nous conduire et agir en toute sérénité et sécurité dans un monde bouleversé et d’insécurité. Devenons des instruments entre les mains de notre Seigneur Jésus-Christ, avec ce dont nous disposons, pour être signe de vie et d’espoir auprès de nos populations défavorisées et désemparées. Le point de départ pour un développement durable, n’est pas forcement l’aide extérieur comme nous le pensons souvent, mais plutôt ce dont nous disposons. La Bible est pleine d’exemples pour confirmer ce principe biblique du développement. Dieu commence toujours avec ce que la personne a déjà. Avec Moïse, Dieu a utilisé un simple bâton. Dans Exode 4 :2 nous lisons ce dialogue de Dieu avec Moïse : « L’Eternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Un bâton… ». A travers ce bâton, Dieu passera pour permettre à Moïse d’accomplir des prodiges en Egypte jusqu’à permettre la libération du peuple hébreux de l’esclavage de la main du Pharaon d’Egypte et leur permettre de créer une nation, la Nation Juive d’Israël. Ce bâton a toujours servi comme un rappel quotidien à Moïse, que Dieu était avec lui. Dans le Nouveau Testament le même principe biblique du développement est présent. Nous y voyons Jésus-Christ pendant son ministère, qui le plus souvent, se baser sur la contribution de tout un chacun avant d’opérer le miracle. Pour certains, Il attend de voir la foi se manifester en eux avant de leur accorder le miracle de guérison recherché. Nous voyons aussi, que lorsqu’Il fut ému de compassion pour la foule qui n’avait pas à manger, les disciples ne savaient pas comment il leur serait possible de se procurer assez de pains pour nourrir une si grande foule dans un lieu désert, Jésus-Christ pains ? Sept, répondirent-ils, dans Matthieu 15 :34 leur demanda : « Combien avez-vous de et quelques petits poissons ». C’est avec le peu dont ils disposaient que Jésus-Christ a utilisé pour opérer le miracle de la multiplication. Dans le domaine du développement, la première question ne doit pas être : « Combien est-ce que nous pouvons avoir de tel ou tel partenaire ou bailleur de fonds » mais plutôt : « Quelle contribution est-ce que je peux moi-même en tant qu’individu faire dans la réalisation du projet ? ». C’est le même principe que suivent les partenaires financiers et bailleurs de fonds. Pour tout projet à financer, ils préfèrent toujours voir quelle est la contribution locale du demandeur avant de voir combien lui apporter pour l’appuyer dans la réalisation de son projet. C’est lorsque le demandeur investit dans son projet, que le projet prend pour lui de la Valeur, de la Dignité et de l’Appartenance. Certes, il n’y a aucun doute que Dieu reste pour nous un Refuge, un Appui et un Secours, mais c’est à nous d’apporter notre contribution à Dieu pour lui permettre d’accomplir son miracle au delà de nos attentes. Nous l’avons souvent expérimenté dans plusieurs actions déjà menées. Cela doit nous encourager à renouveler ce principe biblique du développement dans nos actions actuelles et futures. Dieu en Jésus-Christ, est un partenaire sûr ! Que Dieu nous bénisse et nous permette d’être sans crainte en toutes circonstance. Amen !

mardi 4 mars 2008

Apprendre à avoir compassion de nos semblables car une promesse y est rattachée

Apprendre à avoir compassion de nos semblables car une promesse y est rattachée. Ce thème s’appui sur le texte des Saintes Ecritures dans le livre du Prophète Esaïe au chapitre 58 les versets 10 et 11 qui dit ceci : « Si tu donnes ta propres subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L’Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides. Et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu sera comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas ». Dans ce texte biblique, Dieu fait la promesse de nous accorder son salut et de conduire nos pas pendant notre pèlerinage terrestre. Nous pouvons être confronté sur notre chemin, à des situations difficiles voir même perplexes. Mais il est agréable et doux de sentir que la conduite de l’Eternel notre Dieu est continuelle ! Cependant nous devons savoir que si nous choisissons notre propre chemin que la voie de son salut, en rejetant sa direction, Dieu ne peut nous assurer sa protection. Il ne guidera chaque pas de notre route, chaque heure de notre journée, chaque jour de notre année et chaque année de notre vie que si seulement nous nous laissons guider par lui. Alors il nous guidera et nous ne pourrons pas nous égarer. Il est aussi important de souligner que la promesse est faite à celui qui ouvre son âme à celui qui a faim. Voyez-vous, Dieu nous interpelle à avoir compassion de ceux qui souffrent et à leur donner, non de notre superflu, mais des choses que nous voudrions nous-mêmes recevoir. C’est un appel à nous mettre à la place de l’autre, à le servir en le traitant comme nous-même ou comme nous voudrons êtes traités. Si donc nous montrons un tendre soin à notre prochain au moment où il est dans le besoin, c’est alors que le Seigneur notre Dieu, s’occupera de nos besoins et sera toujours notre guide. C’est aussi l’appel que Jésus-Christ nous adresse dans Matthieu 5 :7 lorsqu’il dit : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! ». Nous convenons tous qu’il n’est pas juste que celui qui ne veut pas pardonner soit pardonné, et que celui qui ne donne rien aux pauvres soit soulagé dans ses besoins ! Le principe de Dieu est de nous rendre suivant notre propre mesure, tout particulièrement dans le domaine du pardon et de la compassion. Aussi est-il important pour chacun de nous d’apprendre à donner et à pardonner. D’apprendre à porter nos fardeaux les uns les autres et à nous supporter. Soyons plein de bonté, de tendresse et d’amour. Servir l’autre, notre semblable, comme nous-même, c’est notre devoir quotidien envers notre entourage en tant que chrétien, mais c’est aussi la mission que Dieu nous confie d’accomplir en faveur de nos semblables au travers de nos associations humanitaires et de développement socio-économiques, telles le SERAC et la FWS au Burkina Faso, que vous soutenez par vos prières et/ou autres appuis. Nous ne devons pas nous résigner vis-à-vis de cette noble vocation, voyons cela comme un privilège d’accomplir une œuvre selon le cœur de Dieu en suivant les traces de Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur. Exprimons ensemble notre reconnaissance à Dieu qui nous assure sa direction dans ce que nous faisons. C’est aussi lui qui renouvelle nos forces et pourvoie aux besoins de l’œuvre qu’Il nous confie d’accomplir. Certes les défis sont grands au regard des besoins de l’œuvre à accomplir, mais nous devons continuer à faire confiance en notre Seigneur Jésus-Christ pour nous guider et pourvoir aux besoins pour l’atteinte des objectifs que nous poursuivons au travers des activités de nos associations et au sein de l’Eglise. Il est important de rappeler que Jésus-Christ est le guide, non des avares et de ceux qui repoussent et oppriment les pauvres, mais de ceux qui sont bons et compatissants pour leurs semblables moins nantis et qui luttent quotidiennement pour avoir de quoi survivre. De telles personnes ne perdront jamais leur chemins pendant toute leur pèlerinage terrestre en attendant d’être accueilli par Dieu dans l’Eternité, lui qui a été bon et compatissant pour nous et nous a donné ce qu’Il a de plus cher, Jésus-Christ son Fils unique qui a livré sa vie pour nous sauver. Nous aussi Apprenons à avoir compassion de nos semblables et recevons la promesse qui s’ y attache. En effet Dieu nous a dit par la bouche du Prophète Esaïe au chapitre 58 les versets 10 et 11 cette belle promesse : « Si tu donnes ta propres subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L’Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides. Et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu sera comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas ». Alors, si nous voulons obtenir miséricorde, soyons nous-même miséricordieux. Pour que nous ayons droit à la béatitude de Matthieu 5 :7, il est normal que nous en remplissions la condition. Nous ne perdons rien en étant bon. D’ailleurs nous y trouvons plus de douceur que dans la colère, l’indignation ou dans le manque de générosité. N’est-ce pas là une bénédiction que d’être plein de miséricorde ? C’est aussi une bonne récompense pour nous que d’obtenir à notre tour de la miséricorde. Dieu nous a accordé son pardon sans mesure car son amour pour nous à travers Jésus-Christ son Fils bien-aimé était aussi sans mesure. Suivons son exemple pour aimer, pardonner et partager avec nos semblables sans mesure, mais aussi sans discrimination. C’est notre responsabilité individuelle et collective de répondre à l’appel du Seigneur d’aimer et de nous mettre au service de notre prochain. Ne nous lassons donc pas à répondre à cet appel au travers de l’apport que nous pouvons faire pour aider à la réalisation des activités de la FWS qui ne visent que le bien-être de nos semblables pauvres et défavorisés. Merci à nos partenaires qui nous apportent leur appui dans l’accomplissement de cette mission qui est une raison importante de notre existence sur terre : « Partager avec notre semblable et le servir avec amour ». Que Dieu nous guide dans nos actions comme Il a promis de le faire. Il est fidèle en ses promesses. Faisons-lui confiance. Il guidera nos pas chaque jour et pourvoira à ce qui est nécessaire pour l’accomplissement de l’œuvre. Soyons-en béni par Dieu qui nous en a fait la promesse. Que sa grâce repose sur chacun de nous, sur la FWS et sur nos amis et partenaires au nom de Jésus-Christ. Amen !

mardi 19 février 2008

29. Une Réponse biblique sur la question de développement

Notre exhortation biblique portera sur une réflexion sur la réponse biblique aux questions de développement tirée du texte de Marc 6 : 37 où Jésus-Christ déclare à ses disciples ceci : « Donnez-leur vous-même à manger… ». Face à la foule nombreuse venue à la suite de Jésus pour écouter ses enseignements, spirituellement rassasiée mais physiquement affamée, les disciples paniqués par la situation de manque de provisions suffisantes, avaient opté de faire renvoyer la foule pour que chacun aille se débrouiller à se trouver de quoi manger dans les villages des environs. Tel n’était pas l’option de Jésus-Christ. Lui, de son côté, a voulu faire comprendre à ses disciples, que son Evangile est intégral et doit prendre en compte non seulement les besoins spirituels des gens, mais aussi leurs besoins physiques. Aussi pour faire comprendre cette vérité à ses disciples, malgré la difficulté réelle qui se posait (pas d’argent, de nourriture en vente dans ce lieu désert) de trouver à manger à cette foule de plus de cinq mille personnes, Jésus engage ses disciple à donner eux-mêmes à manger à la foule au lieu de la renvoyer affamée. Jésus par cet élément nouveau de sa mission à eux confié, fait de ses disciples des agents de développement appelés à être capables d’aider à trouver des solutions aux problèmes qui se posent aux populations comme la faim, la famine, etc. . Il les interdit de croire en la fatalité face à une situation alarmante sans chercher à résoudre le problème. Il les invite à prendre en compte d’abord les ressources disponibles dans la recherche de solutions au problème et à tout problème de développement au sein des populations. C’est pourquoi, il leur pose une question importante après qu’eux-mêmes aient fait l’état de la situation : « Combien avez-vous de pains ?» (Marc 6 :38). Il les invite à rechercher et à faire l’état des ressources disponibles. Face au besoins, les ressources disponibles étaient bien maigres, selon la réponse des disciples: « Cinq, et deux poissons » (Marc 6 :38). Cependant, ce sont ces ressources disponibles que Jésus va d’abord prendre en compte et auxquelles il va ajouter l’apport spirituel et physique des disciples (croire et agir en organisant les gens en groupes de rangés de cent et cinquante personnes et plus tard après le résultat de l’action, pour faire la distribution des pains et poissons aux gens affamés, Marc 6 :39, 40,41 ) comme les éléments clés pour apporter une réponse satisfaisante pour solutionner le problème de faim de cette communauté. Certes, Jésus-Christ a opérer lui-même un miracle de multiplication avec les cinq pains et les deux poissons pour nourrir cette foule de plus de cinq mille hommes (Marc 6 :41-44). Mais pour que ce miracle ait lieu, il a d’abord fallu l’obéissance de ses disciples d’accepter d’être des agents de développement. De trouver eux-mêmes les ressources disponibles et de les mettre à la disposition de Jésus-Christ (les cinq pains, les deux poissons, l’engagement des disciples eux-mêmes). Nous avons ici, une leçon édifiante de développement que Jésus-Christ a voulu non seulement enseigner à ses disciples, mais aussi à nous aujourd’hui. C’est pourquoi, au lieu de faire tomber de la manne et des cailles du ciel, comme il le fit pour Moïse et le peuple d’Israël dans le désert, ici, il demande à ses disciples de s’impliquer dans la recherche de la solution impact, au problème de faim qui se posait à la foule, et à cette fin, il les invite à utiliser les ressources à leur disposition. Certes, il y a eu miracle au regard de l’action instantanée de multiplication des cinq pains et des deux poissons pour nourrir une foule de plus de cinq milles personnes. Mais la leçon de développement qu’il nous enseigne au travers de ce miracle n’est pas moins vrai et est à la portée de chacun de nous encore aujourd’hui. Elle est à la portée de nos structures chrétiennes de développement et de nos gouvernements. Dans nos démarches quotidiennes de lutte contre la pauvreté au sein de nos populations nous devons nous en inspirer. Jésus-Christ veut nous faire comprendre :

- Qu’il n’existe aucune situation au sein des populations, aussi triste soit-elle, sans qu’une solution véritable ne soit possible à trouve.

- Que, face aux problèmes de pauvreté que nos populations connaissent, les initiatives de développement doivent être entreprises par nous-mêmes au plan local, avant toute intervention extérieur pour nous y appuyer.

- Que les ressources disponibles, naturelles et humaines et les produits locaux sont les moyens que Dieu met à la disposition de chaque peuple dans chaque contexte géographique donné, comme moyens indispensables à son propre développement. A chacun de savoir s’en servir, de savoir les mettre en valeur, de savoir les développer, de savoir les consommer et de savoir les faire accepter à la consommation par d’autres personnes, d’autres communautés et d’autres pays. Ils sont les réponses de Dieu pour sortir nos populations de la pauvreté.

- Que l’appui extérieur vient toujours comme un accompagnement à nos propres initiatives pour nous aider à faire la multiplication, c’est-à-dire à d’avantage développer ce dont nous disposons en vue d’avoir de performent résultats au plan qualité et quantité.

Certes les défis de développement pour nos populations sont grands, mais il n’y a pas lieu de nous résigner, de jeter l’éponge et de leur dire débrouillez-vous, comme avaient voulu faire les disciples de Jésus face à la foule affamée. Répondons à l’invitation de Jésus-Christ qui nous dit encore aujourd’hui comme il a dit à ses disciples il y a plus de deux milles ans : « Donnez-leur vous-même à manger… » (Marc 6 :37).

Donnez-leur vous-même à manger

Face à la situation de pauvreté quelque fois extrême que connaissent nos populations, Jésus-Christ nous interpelle individuellement et en tant que structure chrétienne de développement devant agir en son nom : « Donnez-leur vous-même à manger… » (Marc 6 :37). En d’autres termes Il nous dit : « Sortez ces populations de leur pauvreté spirituelle et matérielle avec mon Evangile qui est un Evangile intégral. Mettez votre foi en action et agissez en utilisant les ressources disponibles sur place. Vous recevrez le secours d’en Haut pour vous accompagner et pour mieux développer vos initiatives et vos actions de développement en faveur de vos populations. Vous serez vous-même étonnés des résultats édifiants de l’aboutissement de vos actions en faveurs des personnes défavorisées au sein de vos communautés…». Nous devons y croire et ne pas céder au découragement. Nous devons prendre à cœur les besoins non seulement spirituels mais aussi socio-économiques de nos populations. Nous devons accepter notre mission à nous confiée par Jésus-Christ, d’être des agents de développement intégral au sein de nos communautés. Rappelons-nous que chaque fois que Dieu décide de travailler dans une communauté ou au sein d’un groupe, Il n’a pas besoin de tous les membres de cette communauté ou groupe pour faire quelque chose. Il veut des hommes et des femmes disponibles pour les utiliser (Esaïe 6 :5-8 ; 62 :1, 2,6-12). Le problème de la pauvreté dans nos pays en Afrique n’est pas insurmontable. Mais, la réalité, c’est que le destin de nos communautés et de nos peuples dépend largement de l’engagement réel de chacun de nos leaders à quelque niveau que ce soit. Sommes-nous disposés à devenir des agents acteurs de développement pour donner à manger à nos communautés comme Jésus-Christ nous le demande ? Sommes-nous disposer à développer ou à soutenir des initiatives pour répondre aux besoins réels des communautés pauvres autour de nous et ainsi contribuer à améliorer leur condition de vie ? Soyons donc animés du même cœur que Jésus-Christ vis-à-vis des besoins de nos communautés. Ayons la même vue que Jésus-Christ sur les besoins des plus pauvres. Soyons prompt à entreprendre ou à nous engager dans des actions de développement aussi petites soit-elles en faveur de nos populations pauvres et défavorisées. Si Dieu va agir au sein d’une communauté ou d’un peuple, Il a besoin de responsables qui ont une vue correcte des besoins et prêts à s’engager pour trouver des réponses aux besoins de leurs populations. Si le SERAC, la FWS ou tout autre œuvre chrétienne humanitaire ou de développement ont été créés, c’est parce que nous croyons qu’il est possible de participer nous-mêmes au changement des conditions de vie de nos populations, de leur donner nous-mêmes à manger et de les aider à sortir de la pauvreté extrême qui n’est pas une fatalité. Il y a certes des difficultés qui ralentissent notre élan, mais nous devons continuer à compter sur Dieu pour faire aboutir nos actions. Il est fidèle. C’est aussi sa grâce qui nous a permis de faire le peu que nous avons pu faire jusqu’ici. Demandons à Dieu au nom de Jésus-Christ d’intervenir et de le multiplier pour nourrir nos populations affamées encore aujourd’hui. Ils ont des besoins de santé, des besoins d’éducation, des besoins spirituels, des besoins de socio-économiques pour leur bien-être et leur épanouissement, etc. Quelqu’un a dit ceci : « L’œuvre de Dieu fait par les méthodes de Dieu ne manquera jamais les moyens de Dieu ». A nous d’avoir foi en lui et de nous engager en nous appuyant sur ses promesses dans toutes nos initiatives et actions de développement en faveur du bien-être de nos populations. Un homme de Dieu à dit ceci : « Je suis quelqu’un, quand je me donne à quelque chose, je me donne entièrement ». Ayons la même motivation pour nos instruments de développement, au sein desquels nous nous sommes engagés pour y apporter notre contribution dans la poursuite et l’atteinte des objections fixés en faveur des besoins réels de nos populations. Permettons leurs, d’être cette lueur d’espoir au sein de nos communautés à travers les actions humanitaires et de développement intégré. Que Dieu nous bénisse tous et chacun en particulier dans notre engagement. Qu’Il bénisse également les actions que nous allons pouvoir mener ensemble durant cette année en faveur des populations les plus défavorisées de notre zone d’intervention. Que Dieu aide chacun à tirer de cette exhortation les leçons qu’il faut comme la réponse biblique aux questions de développement, pour mieux mener ses actions de développement où qu’il se trouve et en faveur des populations défavorisées. A Dieu soit la gloire au nom de Jésus-Christ notre bien-aimé Seigneur et Sauveur. Amen !