vendredi 5 octobre 2007
28. Apprendre à participer à œuvre et avoir part au récompenses :
Chers amis et chers partenaires de prières combien nous sommes heureux de savoir que vous partagez notre ministère et nous portez par vos prières.
Des e-mails et lettres, des coups de fil et des gestes de générosité de la part de certains d’entre vous sont toujours source de joie et d’encouragement pour nous aider à avancer dans l’accomplissement du ministère que le Seigneur nous a confié. Nous exprimons à chacun de vous, nos très sincères remerciements pour votre amitié et votre appui tant spirituel que dans des gestes concrets que vous nous témoigner pour facilité l’accomplissement de notre ministère en faveur du prochain. Notre divin Maître que vous et nous servons ainsi ensemble, vous accordera à chacun sa récompense. En effet, les engagés sur les chantiers du développement et ceux qui soutiennent concrètement ceux qui sont sur les chantiers du développement intégré humain durable auront chacun la même récompense de la part du divin Maître de l’œuvre. Cette vérité est énoncée par David au sujet de la guerre. Les troupes qui soutiennent sont aussi importantes que celles qui sont au front. Il décida que leur récompense serait la même : « … La part doit être la même pour celui qui est descendu sur le champ de bataille et pour celui qui est resté près des bagages : ensemble ils partageront » (1Samuel 30 :24). L’Eternel avait déjà ordonné que les Israélites partagent le butin entre les soldats qui avaient pris part à la bataille et le reste de la communauté qui les avait aidés à partir (Nombres 31 :27). Le principe reste vrai encore aujourd’hui. Le Seigneur notre Dieu est juste, ceux qui font l’œuvre sur le terrain et ceux qui soutiennent la réalisation de l’œuvre, partageront les mêmes bénédictions. C’est pourquoi, nous sommes persuadé que votre œuvre ne sera pas vain dans le Seigneur. Nous avons besoin de nous armer de confiance en Dieu, le premier acteur de développement à la création, pour bâtir pour nous aujourd’hui et pour les générations futures de meilleures conditions d’existence. Nos partenaires ne feront que nous donner par leurs appuis, un coup de pouce pour nous mettre sur l’orbite du développement humain durable. Aussi est-il important de nous départir des réflexes paralysants qui tente à faire croire que rien ne peut réussir chez nous. Nous avons besoin de construire en nous un esprit gagnant, car si ailleurs les autres arrivent à se développer, nous le pouvons aussi car Dieu a mis dans le sol et partout les ressources pour chaque époque permettant aux humains de se développer. Nous avons tout simplement de partager entre nous le savoir et les technologies appropriés pour chaque milieu pour nous aider à quitter l’état du sous-développement par un accroissement de nos biens et revenus. Nous ne devons pas nous contenter de vivre du jour au jour. Tout en gardant l’espérance du retour imminent de notre Seigneur Jésus-Christ et de la fin de ce monde, nous devons cependant travailler et bâtir de meilleures conditions de vie dans notre monde comme si nous y serons encore demain. C’est pourquoi, pour donner de la stabilité à nos programmes de développement, la Bible nous oriente vers un troisième pilier de développement durable qui est l’aspect économique. En effet, il faut apprendre les gens à pêcher que de leur donner chaque jour du poisson. Jésus-Christ à former des disciples capables d’accomplir la grande mission du développement intégré dans le monde entier. C’est cette mission que nous poursuivons encore aujourd’hui et cela jusqu’au retour du divin Maître. L’enseignement de la Bible nous encourage à amener à devenir les acteurs de leur propre développement et à ne pas tout attendre tomber du ciel. Seul des programmes de développement participatif permettent non seulement aux bénéficiaires de garder leur dignité tout en recevant de l’aide, mais aussi à se développer durablement grâce à l’intégration des nouvelles techniques de productions apprises. Il faut faire des populations locales, des acteurs clefs du développement et de la lutte contre la pauvreté. Il n’y a pas de développement s’il n’y a pas d’appropriation locale des nouvelles technologie et un véritable transfert du savoir faire en adaptant les réponses aux besoins locaux. C’est ce qui constitue un des leviers important pour toute relance économique. L’aspect économique du développement permet un accroissement socio-économique des biens et revenus des populations pauvres et défavorisées permettant de lutter contre la pauvreté. Ces trois aspects du développement humain durable que nous enseigne la Bible , permettent de lutter contre les causes réelles et les effets immédiats de la pauvreté. Il nous faut les prendre en compte pour savoir mieux partager avec nos semblables le pains dont il à besoin non seulement pour aujourd’hui, mais aussi pour demain sans oublier celui qu’il doit avoir en réserve pour l’éternité. Répondons donc favorablement à cette invitation des Saintes Ecriture de partager avec l’autre, notre semblable, pour qu’en recevant de nous il puisse mieux s’épanouir et améliorer ses conditions d’existence. Jésus-Christ a dit que les pauvres seront toujours parmi nous. Mais il a aussi clairement dit que nous devons faire tout notre possible pour leur venir en aide comme déjà nous le commande l’Ancien Testament lorsque Dieu déclare ceci : « Il y aura toujours des indigents dans le pays ; c’est pourquoi je te donne ce commandement : Tu ouvrira ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays » (Deutéronome 15 :11). Dans le Nouveau Testament, nous voyons aussi que l’apôtre Paul apprécie très positivement son partenariat avec les chrétiens de Philippes qui ont partager avec lui pour contribuer à un plus progrès de l’Evangile qu’il annonçait. Ils ont partagé avec Paul en renforçant ses efforts missionnaires par la prière, l’intérêt, l’engagement et le soutien financier et matériel (Philippiens 4 :15,16). Ils ont fait équipe avec lui tout en restant chez eux, mais très présent à ses côtés grâce au service de leur partage avec Paul dans son ministère. C’est pourquoi acceptons d’être des partenaires au développement les uns avec les autres en soutenant la réalisation des projets et programmes viables de développement intégré humain durable dans nos différents pays et sur des champs de mission. Partageons avec nos semblables de près comme de loin, notre savoir, nos finances ou autres biens, nos expériences et notre savoir faire, etc. Commençons à faire l’expérience du partage avec l’autre, notre semblable. Malgré sa situation de défavorisé, lui comme nous partageons déjà la même image de Dieu notre Créateur. Ayons un empressement pour l’autre et partageons avec lui, car il (ou elle) est notre semblable qui avons en commun l’image de Dieu en nous. Aussi devons nous être sensible des besoins des uns des autres pour nous secourir mutuellement. Que Dieu nous bénisse dans nos actions de partage en son nom par l’amour et la compassion de Jésus-Christ qui rempli nos cœurs Amen !
27. Apprendre à partager avec nos semblables à l’exemple de Jésus-Christ notre Seigneur
La vie toute entière de Jésus-Christ est fait de partage.
Il a partagé le quotidien des gens qui vivaient en Palestine à l’époque de son existence terrestre. Il a apporté aux uns des paroles de réconfort, à d’autres la guérison ou la délivrance, à d’autres encore la nourriture ou une réponse à leurs préoccupations. Il a partagé l’amour divin qui permet de rapprocher l’homme perdu de son Créateur. Il a partagé la Vie qui permet à l’être humain d’être restauré et de vivre éternellement avec l’Eternel son Rédempteur. Encore aujourd’hui, Il partage sa présence avec tous ceux qui se confient à lui et cela chaque jour de leur existence terrestre en attendant de partager avec eux son règne dans la félicité éternelle. C’est au partage que la Bible nous invite lorsqu’elle nous déclare : « Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable » (Esaïe 58 :7). Par obéissance à cet divin appel, nous avons mis en place des associations et des structures humanitaires et de développement dont la seule vraie raison d’être est de partager avec l’autre, notre semblable. Pour bien accomplir notre mission de partage avec nos semblables, nous avons aussi besoin en tant que responsables d’associations ou structures de développement d’apprendre à partager entre nous nos connaissances, nos expériences et nos ressources. Seul le partage entre nous, de ces valeurs, nous permet de faire un bond qualitatif en avant pour mener à bien nos programmes et nos projets de développement humain durable. Si nous voulons apprendre à partager comme notre Seigneur Jésus-Christ, nous devons apprendre à écouter Dieu au travers de sa Parole pour recevoir de lui ses directives pour la mise en œuvre de nos projets. Intégrer Dieu dans nos plans d’actions de développement nous permettra d’atteindre un véritable développement intégré avec un impact visible et durable au sein de nos populations. Tout projet dans lequel Dieu n’est pas présent est voué à l’échec. Mais quand nous écoutons Dieu, nous pouvons être certain que nos projets réussiront. Même s’il nous arrive à faire face aux obstacles, Il nous aidera à les surmonter car Il est à mesure de déplacer les montagnes pour nous quand nous sommes dans son plan, dans sa volonté. C’est pourquoi toute organisation chrétienne de développement doit apprendre avant tout à rechercher sans cesse la volonté de Dieu et à l’intégrer dans ses programmes, projets et activités de développement humain durable. Il nous faut intégrer Dieu au plein cœur de toutes nos actions humanitaires et de développement. Nous avons besoin de partager cette dimension spirituelle du développement avec nos semblables car ils ont avant tout besoin de Dieu dans leur vie pour mieux se développer. La Bible nous invite ensuite à considérer la dimension sociale de l’être humain et à le prendre en compte pour que le développement de nos semblables soit réel. C’est pourquoi elle nous invite à partager avec nos semblables, non seulement le pain de vie pour l’âme, mais aussi le pain qui donne la vie au corps. Malgré le fait que le péché a ternis l’image du Divin Créateur en nous, Dieu continue son action de partage de son image avec nous par le don de son Fils Jésus-Christ qui restaure en nous cette au moyen de sa Parole et par l’action du Saint-Esprit dans nous cœur. Grâce à l’œuvre accompli par Jésus-Christ dans nos vies, il nous est possible d’être moins égoïstes et égocentriques et de pouvoir accepter aimer notre semblable et de partager avec lui. Nous serons motivés à contribuer par tous les moyens au changement positif des conditions d’existence de ceux qui sont moins nantis que nous. Le message Evangélique du partage aura trouvé dans nos cœurs un écho favorable parce que l’image du Dieu qui partage aura été restaurée en nous. Nous serons plus disposés à conjuguer nos efforts dans la poursuite de cette mission du partage. C’est dans ce partenariat du partage de nos ressources au profit de la cause commune et de nos semblables que nous mènerons à bien nos programmes et projets de développement intégré humain durable. Que Dieu nous bénisse et bénisse nos programmes, projets et actions de développement humain durable intégrant les trois aspects important du développement intégré, à savoir le spirituel, le social et l’économique dont nous avons la vocation de promouvoir à travers nos associations et structures chrétiennes de développement, à l’exemple de Jésus-Christ dont le modèle de partage de ces valeurs nous sert de source d’inspiration. Amen !
lundi 25 juin 2007
26. Apprenons à être comme Christ dans ce monde :
Dans notre dernière livraison, comme exhortation et encouragement, nous avons parlé de l’amour et du service. Nous avons dit qu’aimer c’est servir. Dans le présent numéro, nous poursuivons dans le même élan avec ce rappel de notre vocation en tant que chrétien qui est d’Être comme Christ dans ce monde. Or d’après les Evangiles, Jésus-Christ durant toute sa vie terrestre a été l’expression visible de ce que c’est que le véritable amour pour le prochain. C’est à cela que nous sommes aussi invités comme nous pouvons bien le lire dans l’une des lettres de l’apôtre Jean lorsqu’il nous dit : « Tel il est, tel nous sommes aussi dans ce monde : C’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement » (1Jean 4 :17). Être comme Christ dans ce monde, c’est devenir des bâtisseurs d’amour. Nous tourner vers l’autre, le faible, le pauvre, le sans voix et lui montrer concrètement qu’il est un être comme nous. C’est affirmer par chacune de nos paroles et de nos actes, la dignité des personnes défavorisées et des personnes démunis qui vivent dans notre monde aujourd’hui. C’est ainsi que nous nous engageons dans un ministère holistique pour apporter à nos semblables l’Evangile Intégral. Être comme Christ dans ce monde et répondre ainsi à notre vocation, c’est envisager en tant que chrétien ou organisation chrétienne le concept du développement et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de cette mission holistique dans laquelle nous devons nous impliquer afin de montrer la sollicitude de Dieu à l’égard des pauvres où des plus pauvres que nous. Commencer à voir les pauvres avec les yeux de Jésus-Christ, permettre à nos mains de les servir comme Il l’a fait lui-même. C’est ainsi que nous montrons concrètement que nous sommes disciples de Jésus-Christ. C’est ainsi que nous accomplissons bien notre vocation de bâtisseurs d’amour en faveur de nos semblables et n’aurons pas honte au jour du jugement.
Nous devons maintenir un équilibre entre les besoins spirituels et sociaux de ceux que nous voulons servir au nom de Jésus-Christ. Ils ont besoin d’être réconciliés avec Dieu et d’échapper à sa colère (besoins spirituels), ils ont aussi des besoins économiques, sociaux, émotionnels, écologiques. L’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ inclus tous ces aspects car Il est intégral. La mise en pratique de cet Evangile Intégral nous permet d’apporter aux pauvres un développement intégral également. Ce développement permet à l’être humain de retrouver toute sa dignité en étant réconcilié avec Dieu qui l’a créé à son image, mais aussi en retrouvant son bien-être social par le fait d’arriver à manger à sa faim, d’avoir un logement convenable, d’être capable de se vêtir et à se soigner, d’arriver à lire et à écrire et d’être à mesure de scolariser ses propres enfants. En tant que des bâtisseurs d’amour qui veulent être comme Jésus-Christ dans ce monde, tel doit être nos préoccupations pour nos semblables pauvres et défavorisés. Nous devons reconnaître que la mission que Jésus-Christ nous a confiée dans ce monde est une mission intégrale qui apporte l’Evangile intégral en vue d’un développement intégral de l’être humain créé à l’image de Dieu.
L’homme étant un être à plusieurs dimensions, il convient que pour son véritable développement ses différentes dimensions soient prises en compte dans nos plans et actions de développement. C’est ainsi que Jésus-Christ a agis pour les gens de son époque pendant sa vie sur la terre. Il a annoncé la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, guéris les malades et apporter à manger à ceux qui avaient faim. En ressuscitant Lazare d’entre les morts, Jésus nous a montré à quel point il s’est intéressé au bien-être de son prochain jusqu’aux moyens de lui conserver, voir lui ramener, la vie. Nous aussi, apprenons à nous occuper des gens de notre époque dans tous leurs besoins : besoins économiques, sociaux, culturels, émotionnels, spirituels, mentaux, etc., parce que nous les aimons comme Christ les aime et parce que de telles œuvres et de telles actions concrètes sont l’essence visible de notre foi. Telle est la mission que nous nous sommes assignée d’accomplir à travers les différentes branches de notre ministère au sein de l’Eglise du Temple Béthel, et à travers le SERAC et la FWS avec les moyens que Dieu met à notre disposition.
Chers amis et chers partenaires d’œuvre et de prière, permettez-nous de terminer en rappelant combien il est utile pour nous chrétien d’Être comme Christ dans ce monde. De devenir des bâtisseurs d’amour. Comme l’apôtre Jean le déclare : « Tel il est, tel nous sommes aussi dans ce monde : C’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement » (1Jean 4 :17). C’est en vivant et en proclament l’Evangile Intégral, celui qui prend en compte les besoins multidimensionnels de l’être humain, que nous pourrions être comme Christ dans ce monde. Oui, il est important que nous comprenions que notre mission d’aller faire des nations des disciples de Jésus-Christ inclus non seulement de les aider à se réconcilier avec Dieu, mais aussi à se réconcilier avec eux-même et avec leur entourage et également à vivre de façon prospère et épanouis. C’est bien cela qu’il nous plaît à appeler l’Evangile Intégral pour un développement Intégral. La foi du chrétien n’est pas confidentielle. Elle a besoin de se manifester concrètement. La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu que nous proclamons, doit être aussi une démonstration concrète de notre amour pour Dieu et de notre amour pour nos semblables. Elle a besoin de s’adresser à toutes les dimensions de l’être humain car l’Evangile intègre le spirituel et le physique ; il intègre le l’invisible et le visible. C’est pourquoi notre mission ne doit pas se limiter à la proclamation verbale de l’Evangile, il doit être un Evangile qui apporte un salut intégral. Un salut éternel et temporel, spirituel et physique, céleste et terrestre. Jésus-Christ notre Seigneur a pris en compte tous les besoins de l’homme. Sa mission était intégrale. Si nous voulons être comme lui dans ce monde, il faut que nous suivions l’exemple de Jésus-Christ notre Maître. Notre foi doit toujours être en action pour être intégrale. L’œuvre sociale que nous faisons est l’expression visible de notre foi en Jésus-Christ. Tel doit se manifester à travers nous l’amour de Jésus-Christ dans ce monde. Car si nous aimons Dieu, nous aimons aussi notre prochain et nos relations avec nos semblables est un indicateur de notre relation avec Dieu. Permettons donc à notre foi d’avoir des implications sur notre quotidien. Que Dieu nous bénisse tous dans l’accomplissement de cette mission holistique qui est notre raison d’être dans ce monde, être comme Christ dans ce monde en Parole, en Action et par notre Etre ; être des bâtisseurs d’amour pour nos semblables à l’instar de Jésus-Christ notre divin Maître et notre Modèle par excellence. Amen !
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25. Apprenons à démontrer notre amour par le service des autres :
Pour nous encourager mutuellement à continuer à vivre pour le Seigneur Jésus-Christ et à le servir, Dieu nous a mis à cœur de partager avec vous une pensée sur l’amour et le service. Aimer, c’est servir. Lisons comme base à notre exhortation ce texte des Saintes Ecritures : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier. Si Quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1Jean 4 :19-21).
Voyez-vous, l’amour est la marque essentielle de la vie chrétienne. L’amour est la caractéristique distinctive principale, sublime et prioritaire du peuple de Dieu. Rien ne peut le chasser ni le remplacer. L’amour est suprême ! Dieu dans son amour, a fait le premier pas vers nous et nous a aimé tel que nous sommes. Nous ne méritions pas l’amour de Dieu pour qu’Il nous aime. Ainsi, Celui qui est amour et qui répand son amour sur nous, nous appelle en retour à l’aimer, lui et les autres ; nos semblables. Aimer Dieu c’est aimer les prescriptions de sa Parole et les mettre en pratique. C’est lui consacrer entièrement notre vie. C’est le laisser vivre en nous et au travers de nous. Dieu étant amour, s’Il vie sa vie en nous et à travers nous, notre vie ne sera qu’une expression permanente de l’amour. Le bonheur tant recherché ne se trouve que dans l’amour-vie-de-Dieu. Dieu nous accorde la joie et la paix, essentiel au bonheur, non quand nous les recherchons, mais quand, mus par l’amour, nous le recherchons lui Dieu et le prochain qui est notre semblable.
L’amour agapé, qui est l’amour né de la vie de Dieu en nous, est toujours un amour qui se sacrifie pour autrui. Sa nature même l’empêche d’être égocentrique. Car, comment pourrions-nous nous sacrifier tout en recherchant notre avantage ? C’est impossible. C’est pourquoi, Jésus-Christ nous dira que c’est lorsque nous acceptons perdre notre vie que nous la retrouvons ; que c’est lorsque nous consentons à mourir à nous-mêmes que nous parvenons à la vie ; que c’est lorsque nous nous mettons volontairement au service des autres que nous devenons vraiment libres. Dans le langage de l’apôtre Paul, cela revient à dire que lorsque nous aimons, la joie et la paix suivent. Oui, si nous nous oublions en nous mettant par amour au service d’autrui, la joie et la paix rempliront notre vie de bonheur. Si donc l’amour de Dieu est en nous, n’oublions pas qu’il se traduit toujours en actes. L’amour n’est pas que du romantisme, encore moins de l’érotisme. Il n’est pas non plus simplement un sentiment ou une émotion. L’amour est bien plus que de belles paroles ; c’est beaucoup plus que des promesses sans suite. Le véritable amour chrétien, aboutit nécessairement à des attitudes positives et à des actions concrètes comme la patience, l’amabilité et la bonté. L’amour s’inquiète du véritable bien d’autrui. L’amour s’implique concrètement pour le bien de l’autre. Par amour, qui est patient et plein de bonté, nous devons nous mettre au service les uns des autres (1Corinthiens 13 :4a ; Galates 5 :13b). Aussi il est important que nous sachions, que nos plus belles déclarations d’amour n’ont que peu de valeur si elles ne sont pas accompagnées ou suivies d’effets concrets dans les situations réelles de notre prochain ; si la patience, l’amabilité et la bonté de l’amour ne viennent compléter nos paroles. Puissions-nous jour après jour ressembler d’avantage à Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur par notre amour concret et tangible pour Dieu et pour notre prochain ? Aussi, en plus de votre engagement dans votre famille, dans votre église et dans votre communauté, nous vous donnons également l’occasion à travers nos deux associations, le SERAC et la FWS, de montrer l’élan de votre amour pour vos semblables qui sont moins nantis que vous et qui ont besoin du service de votre amour, plein d’affection et de gestes concrets, pour vivre et partager la joie et la paix à leur tour, en un mot, le bonheur qui découle de l’amour.
Aimer, c’est servir. Il s’agit du service pour Dieu, en particulier, du service diriger en faveur de l’autre, notre prochain, notre semblable surtout des personnes pauvres et défavorisées. Sans ce service, notre foi est morte. Jésus-Christ, notre Maître, s’est fait le grand défenseur des pauvres. Il est venu non pour être servi, mais pour servir. Nous ses disciples ne pouvons agir autrement que de suivre son exemple. Si nous rencontrons des personnes démunies et qui manquent du nécessaire et nous avons de quoi répondre à leurs besoins, si nous leur fermons notre cœur, sans nous laisser interpeller par leurs besoins et agir en leur faveur, comment pouvons-nous prétendre Le connaître, Lui Jésus-Christ qui a toujours répondu aux cris de détresse des humains. Comment pouvons-nous prétendre que nous avons l’amour de Dieu en nous ; or, aimer Dieu c’est aussi aimer son prochain. Dieu est amour !
Puissions-nous exceller dans l’amour, le service de Dieu et du prochain? Ce sera l’expression visible que nous connaissons véritablement le Dieu de la Bible qui est par essence amour et qui rempli d’amour le cœur de tous ceux et celles qui ont placé en lui toute leur confiance en acceptant Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur. Si nous nous y appliquons, nous recevrons aussi les compliments et les récompenses de notre Maître qui nous dira au dernier jour : « … C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25 : 21,23). Dieu n’est pas indifférent à un tel engagement. Sa Parole nous dit : « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Eternel le délivre ; l’Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre … » (Psaumes 41 :2,3). Alors faisons fructifier l’amour que notre Papa céleste a déversé dans nos cœurs par son Saint-Esprit notre Consolateur, grâce à la connaissance que nous avons de son Fils Unique, Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur, à travers qui Il nous a tant aimé. Laissons Jésus-Christ agir au travers de nous, en devenant ses yeux, ses pieds et ses mains pour venir au secours de nos semblables, les aider à vaincre la pauvreté spirituel et matériel, et à se développer de manière durable. Le mot de clôture que nous voulons laisser avec vous, est un vœu et la prière de notre cœur pour chacun de nous. Faisons de l’amour du prochain notre mot d’ordre. L’aimer au vrai sens du mot. Aimer c’est servir l’autre. Car nous dit la Bible : « … Celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1Jean 4 : 21). Nous avons donc besoin, d’être moins égoïste, en refusant de jouir seul des bénédictions que Dieu met à notre disposition, et d’apprendre à être plus généreux, en étant riche en bonnes œuvres et disposé à partager avec nos semblables qui manquent du nécessaire pour vivre et se réjouir. Telle est aussi la recommandation que nous donne l’apôtre Paul dans 1Timothée 1 :17-19. Partager avec autrui, c’est investir pour l’éternité. Soyez bénis pour votre engagement à montrer votre amour pour Dieu par votre amour qui se met au service de votre semblable pour partager avec lui ce dont vous disposer. Amen ! A Dieu seul soit toute la gloire en Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur, dès à présent et pour toute l’éternité. Amen !
24. Apprenons à promouvoir la dimension holistique de l’Evangile :

Dieu, avec les repères qu’Il nous donne dans sa Parole, nous montre toujours la raison pour laquelle Il a créé l’homme (l’être humain) et ce qu’Il attend de lui pendant sa vie sur la terre. C’est à la découverte de notre raison d’être que le Prophète Michée nous invite lorsqu’il déclare : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6 :8). Dans ce texte, l’appel de Dieu est adressé à chacun de ceux qui le connaissent à participer au développement intégral de nos semblables. Nous voyons dans ce passage, la dimension holistique de l’Evangile. En effet à travers ce texte du prophète Michée, Dieu demande trois choses à son peuple qui sont : La pratique de la justice, la pratique de la miséricorde, et le fait de marcher humblement avec son Dieu. Qu’est-ce que Dieu veut-il nous dire concrètement par cette invitation ? Voici quelques éléments de réponse :
- La pratique de la justice, c’est à dire de la droiture. Traduit de manière concrète, nous disons que la justice est le fait de rendre à chacun selon son dû. Dieu se soucie de l’équité, d’une bonne répartition des richesses sur la terre. La pratique de la justice est donc le fait de cerner la dimension économique de l’Evangile. Pratiquer la justice c’est d’aider notre semblable à se développer au plan économique pour mieux s’épanouir avec les siens. Lorsque les disciples se sont adressés à Jésus pour renvoyer la foule affamée, Jésus-Christ interpelle ses disciples à donner eux-même de quoi manger à la foule. Nous pouvons voir dans ces paroles de Jésus-Christ à ses disciples, un appel à chacun de nous qui le suivons aujourd’hui à devenir des acteurs de développement pour participer notamment à l’éradication de la faim à travers le monde. Donnons à manger à ceux qui en manquent. Apportons-les notre appui pour les aider dans un développement durable qui leur permet d’avoir à manger à leur faim et à s’épanouir en trouvant les solutions adéquats à leurs besoins fondamentaux pour une existence épanouie.
- La pratique de la miséricorde. Ici nous avons l’angle social de l’Evangile. Dieu nous invite à ne pas fermer notre cœur à la détresse humaine que traverse nos semblables de près comme de loin. Jésus-Christ notre Seigneur pendant son existence terrestre, n’allait-il pas de village en village pour répondre à la détresse des gens de son époque et leur apporter joie et consolation. C’est pourquoi il guérissait les malades, délivrait les personnes possédées de démons, Il à multiplier le pain et le poisson pour nourrir la foule et même, Il a intervenu pour ressusciter des morts. N’oublions donc pas la dimension sociale dans la pratique quotidienne de l’Evangile que nous professons.
- Le fait de marcher humblement devant son Dieu. Ici nous avons la dimension spirituelle de la bonne relation qui doit exister entre l’être humain et son Créateur. Dans les Evangiles, partout où Jésus-Christ allait, en plus de son engagement social auprès des populations, il leur annonçait aussi la Bonne Nouvelle du Royaume des cieux car l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Nos actions humanitaires et de développement auprès de nos semblables doivent incorporer la proclamation du message chrétien du salut en Jésus-Christ et la formation de disciples tel que Jésus-Christ nous l’a recommandé dans Matthieu 28 : 19,20 avant de retourner au ciel.
Participons au développement intégral de nos semblables comme le Prophète Michée nous le demande et comme Jésus-Christ nous en a donné l’exemple. Travaillons à faire régner la Seigneurie de Jésus-Christ dans la vie de nos semblables en les amenant à se réconcilier avec Dieu (dimension spirituelle de l’Evangile) ; travaillons à les amener à se réconcilier entre eux et à porter mutuellement les fardeaux les uns les autres par l’entraide (dimension sociale de l’Evangile) ; travaillons à les amener à faire régner la justice pour tous au travers des actions de développement de lutte contre la pauvreté parmi les personnes les plus défavorisés (dimension économique de l’Evangile). En tant qu’individu, église, organisation ou œuvre chrétienne ne choisissons pas de mettre l’accent seulement sur la dimension spirituelle de l’Evangile, comme c’est le cas le plus souvent dans nos milieux évangéliques, en laissant pour compte les deux autres dimensions de l’Evangile, la dimension sociale et la dimension économique. En ce qui nous concerne, avec l’appui du Seigneur grâce à vos prières, nous essayons tant au niveau individuel et de l’église qu’au niveau des œuvres humanitaires et de développement que le Seigneur nous a permis de mettre en place, oui, nous essayons quotidiennement avec le peu de moyens dont nous disposons de promouvoir cet Evangile Intégral pour l’épanouissement intégral de nos semblables. Combien nous avons besoin chaque jour de cela pour la pratique notre foi ! Nous avons besoin d’entendre le Dieu que nous servons parce qu’Il est vivant, mais aussi parce qu’Il est vivant encore aujourd’hui, nous avons également besoin de le voir agir à travers chacun de nous pour répondre aux préoccupations de nos semblables autour de nous. Nous ne devons pas nous contenter de moins que cela. Merci à tous ceux qui nous appuient dans la poursuite de cette noble mission d’apporter tout l’Evangile, à l’homme tout entier en tout lieu. Il est vrai, pour l’instant, et cela à cause des limites de nos moyens, nos actions sont encore très limitées au plan géographique. Cependant nous restons convaincu que Dieu va les étendre au-delà de nos limites, et cela, au travers de tous ceux qui partagent notre vision et qui acceptent de la traduire dans des actions concrètes tous les jours dans leurs milieux à travers le monde. Pour notre mot de clôture, nous formulons le vœux que nous soyons nombreux à répondre favorablement à l’appel que Dieu nous a adressé à travers le prophète Michée, dans Michée 6 :8. Mettons les repères de l’Evangile en actions dont il a été question dans ce texte. Ainsi nous pourrons bien répondre à notre raison d’être en tant que chrétien et à la mission que Jésus-Christ attend de nous dans ce monde. Si nous nous engageons avec toute notre volonté, Dieu nous accordera assurément les moyens pour accomplir les actions qu’Il nous met sur le cœur pour l’épanouissement intégral de nos semblables. Si nous sommes dans le plan du Seigneur persévérons en lui faisons pleinement confiance et ne considérons pas toujours un « non » comme une réponse définitive car cela peut être une mise à l’épreuve de notre foi et un examen de nos motivations véritables. L’Eternel pourvoira aux besoins de son œuvre en réponse à ses promesses et à nos prières persévérantes pour glorifier son merveilleux nom. Merci, Seigneur Jésus-Christ, pour ta générosité et toutes les bonnes choses que tu as en réserve pour nous. Merci à chacun de vous que Dieu utilise, d’une manière ou d’une autre, pour nous apporter l’encouragement par votre soutien spirituel, matériel ou financier. Merci de vous associer ainsi à nous dans l’accomplissement et la poursuite de cette mission que le Seigneur nous confie d’accomplir pour le développement et l’épanouissement intégral de nos semblables les plus défavorisés au Burkina Faso. Que Dieu vous bénisse pour votre engagement de vivre concrètement le message évangélique et pour tout ce que vous apportez au progrès de l’Evangile Intégral de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen ! A Dieu seul soit la gloire dès à présent et pour l’éternité. Amen !
23. Apprenons à proclamer la magnificence de l’Eternel notre Dieu:
Avec David dans le Psaume 8 :2 nous-nous s’exclamons aussi : «Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux ». Oui, toute la création pointe vers le créateur Tout-puissant. Nous qu’Il a créé à son image et dans son amour nous a sauvé du pouvoir du péché par la mort et la résurrection de son Fils, Jésus-Christ, nous devons d’avantage célébrer sa gloire et sa grandeur. Nous devons nous mettre tout entier à son service. Une des preuves de notre nouvelle vie en Christ se traduit par notre engagement dans le service tant pour Dieu que pour notre prochain. Le Seigneur appelle ses disciples non à être servis, mais à servir. Le service voulu par notre Seigneur Jésus-Christ requiert de notre part, humilité et amour dont lui seul est la pleine incarnation. Pour offrir à Dieu et à notre prochain un service excellent, nous avons besoin de prendre Jésus-Christ comme notre modèle. C’est sur cette base que nos actions de développement prennent leurs appuis. Notre concept de développement est d’apporter un changement positif et durable au sein des populations pour leur épanouissement intégral. Par notre service pour Dieu en faveur de notre prochain nous voulons amener les populations pauvres et défavorisées dans un processus d’actions à mener ensembles avec elles, susceptibles d’améliorer leurs conditions de vie et leur apporter un bien-être aux plans physiques, émotionnels et spirituels. Nous sommes heureux de voir que plusieurs d’entre vous partagent cette vision du développement qui s’intéresse aux besoins à l’être humain dans sa globalité en prenant en compte son âme, son esprit et son corps. Merci à tous ceux qui nous apporte leurs appuis spirituels, matériels et financiers pour la réalisation de cette noble mission que Dieu nous confie d’accomplir en faveur de nos populations au Burkina Faso au travers des différentes branches de notre ministère qui sont des instruments entre les mains de Dieu pour répondre aux cris de joie et de détresse de ceux pointent leurs regards vers lui. A Dieu soit la gloire dès à présent et pour toute l’éternité en Jésus-Christ notre bien-aimé Sauveur et Seigneur. Amen !
22. Apprendre à se mettre au service des autres:
Pour le chrétien, le véritable épanouissement dans la vie se produit lorsque, nous rendant compte des capacités et dons personnels que nous avons reçus de Dieu, nous les mettons au service d’autrui et glorifions ainsi le Seigneur. C’est justement dans ce sens que l’apôtre Pierre déclare : « Puisque chacun a reçu un don, mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu » (1Pierre 4 :10). Si nous avons accepté Jésus-Christ, le Saint-Esprit vit en nous et nous avons ainsi au moins un don spirituel. Dieu a pour chacun d’entre nous un ministère particulier en réserve. Il est vraiment important que nous sachions lequel nous est destiné, afin que nous puissions parvenir à un plein épanouissement. La clef est de découvrir les rôles qui nous sont impartis et que nous ne pouvons échanger puisqu’ils nous appartiennent en propre, et de décider de jouer ces rôles comme Dieu nous le demande. Notre plein épanouissement découlera du rôle unique que nous aurons accepté de jouer du mieux que nous pouvons. Malheureusement, nombreux sont les personnes qui ne répondent pas à cet appel et cherchent à être épanouis, comme Lot, là où le Seigneur n’a pas voulu pour eux. Nous devons chercher à nous épanouir dans le Royaume de Dieu en décidant d’être ambassadeur pour Christ dans le monde (2Corinthiens 5 :20) en commençant par notre foyer et famille, notre lieu de travail, notre lieu d’habitation et dans notre église, assemblée où communauté. Vivons, et annonçons l’amour et la compassion de Dieu à nos semblables. C’est bien ainsi réussir sa vie ! Que Dieu vous bénisse. Amen !
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