vendredi 16 septembre 2011

Des vacances avec des travaux à la ferme




















































Les vacances, tant pour Louise et pour moi Samuel que pour nos deux garçons, Joiarib et Nathanaël, et certains de leurs amis, ont été consacrés pour certains jours à nous rendre à la ferme à Doufiguisso mon village pour y faire des travaux de culture au champ et planter des arbres sur le périmètre du terrain de notre projet de Centre Agropastoral Wurodinisso où un forage positif a déjà pu être réalisé grâce à l’appui de nos amis et partenaires de HSF. En attendant d’avoir à notre disposition du matériel moderne de production agricole, nous faisons les travaux à la main ou en engageant les services de laboure à la charrue à traction bœufs. Déjà la ferme école dont nous avons le projet de réaliser, commence à faire effet car, les populations riveraines, les personnes de passage sur la voie qui conduit au village de Doufiguisso en venant de Bobo-Dioulasso et les personnes qui viennent s’approvisionner en eau potable au forage réalisé sur le terrain, étaient toutes étonnées de nous voir nous identifier aux populations du village et d’être à mesure de travailler la terre comme elles. Il est évident que les populations apprendront d’avantage lorsque nous seront équipés en matériels agricoles et à mesure de leur proposer des méthodes de modernisation de la culture agricole et du jardinage et ainsi leur permettre de voir la différence de rentabilité entre les anciennes méthodes de culture agricole à la main et celles qui se font avec les moyens et méthodes modernes. Les travaux que nous partons faire au champ à la ferme de Doufiguisso pendant ces vacances avec les enfants, un à deux jours par semaine, nous font aussi grand bien au plan physique pour la santé du corps, mais aussi nous permettent déjà de tester certaines cultures sur le terrain, en attendant la réalisation des travaux et l’ouverture du centre agropastoral Wurodinisso, et ainsi voir si le sol est adapté pour elles. Nous avons pour commencer, fait du sésame, du haricot, et du manioc. Ces dernières années, la production du manioc est devenue prédominante pour les populations du village de Doufiguisso car, cette spéculation y réussi très bien et permet aux producteurs d’avoir de l’argent pour répondre à leurs besoins. Déjà entre Juillet et Septembre 2011, près de sept jeunes du village de Doufiguisso ont payé des motos, une famille personne a payé une bâchée en plus d’un moulin qu’elle avait acquise les années précédentes. Une autre famille s’est équipée en début de cette d’année 2011 en tracteur qu’elle met en location. Ce tracteur est tellement sollicité pour les travaux de son propriétaire et pour les demandeurs sur place au village que le service que nous avons demandé à son propriétaire de venir nous labourer un ha n’a pas pu être programmé à ce jour. Grâce à la production du manioc et des melons, d’autres personnes du village ont pu construire des logements plus sécurisants et les ventes de ces spéculations de cette année, permettront à certaines autres personnes de construire aussi leurs habitations, avec des briques en latérite ou en ciment et avec une toiture en tôles. Lorsque nous sommes dans notre ferme, non loin de la voie qui conduit au village, nous pouvons compter près d’une dizaine de Peugeot bâchées surchargées avec du manioc dans une journée qui quittent le village de Doufiguisso pour la ville de Bobo-Dioulasso. Si l’ont sait qu’un chargement de bâchée se vend par les producteur à un prix situé entre 75.000 FCFA et 100.000 FCFA, selon les périodes, et que certains producteurs peuvent en produire trois, cinq, dix et même plus, de chargement de bâchée durant les trois mois que dure la récolte du manioc, ont peut s’apercevoir que les jeunes du village de Doufiguisso n’ont plus besoin d’aller à l’aventure en Côte d’Ivoire pour travailler dans les plantations de cacao ou du café pendant deux à trois ans avant de pouvoir se payer une mobylette à leur retour au pays des hommes intègres car là aussi « La terre ne ment pas » et cela se vérifie au village de Doufiguisso pour les spéculations comme le manioc, les melons, les arachides, le sésame, le haricot, les tomates, etc. Une usine de transformation du manioc serait même la bienvenue pour ce village de Doufiguisso pour la transformation sur place du manioc car Doufiguisso est devenu grand producteur de manioc et ses sols sont bien appropriés pour cette spéculation pour en produire d’avantage.






























Pour ce qui nous concerne, après les pluies nous verrons aussi la possibilité de faire quelques plans de jardinage de légumes non loin de notre forage de manière à pouvoir faire l’arrosage à la main en attendant d’avoir un château d’eau sur notre forage et de pouvoir faire l’irrigation moderne sur une plus grande superficie. Sans doute que l’irrigation moderne pourra permettre aussi de produire du manioc deux fois par an au lieu d’une fois comme cela se fait actuellement avec les producteurs du village. Les tests de production sur le terrain de la méthode irriguée du manioc permettront de voir les résultats et de vérifier cette hypothèse. En attendant, nous pouvons affirmer sans nous tromper que nos vacances ont été des vacances utiles qui ont permis de donner le goût des travaux de la terre à nos enfants nés en ville et cela a aussi motivé encore bien plus ceux qui sont nés au village et y habitent en faveur du travail de la terre même si certains des jeunes du village ont leur BEPC et d’au leur BAC, ils peuvent bien trouver leur compte dans la terre en attendant de réussir à un concours pour avoir un autre emploi. Nous avons aussi été d’avantage convaincu que la réalisation de notre projet agropastoral permettra de créer des emplois dans le domaine de l’agriculture moderne à plusieurs jeunes de la zone du projet des villages autour de Doufiguisso. Reste pour nous de trouver les financements néssaires pour la réalisation de notre projet. Si ce projet vous intéresse, n’hésitez pas de prendre contact avec nous pour en savoir d’avantage. Nous serons très heureux de vous voir accepter nous accompagner dans sa réalisation. Que Dieu vous bénisse. Amen !

Pasteur Samuel SANOU
Email : samuelouise@yahoo.fr


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